La country manager de Mylan-Algérie, Sylvie Mandoche, nous a confirmé que le groupe pharmaceutique israélien Teva a renoncé à l'acquisition du laboratoire américain, tel qu'il était prévu et rapporté par Liberté dans sa rubrique Radar le 29 juin dernier. "Teva a retiré son offre de rachat non sollicitée sur Mylan et a acquis en parallèle, le 27 juillet, les génériques du laboratoire Allergan", nous a affirmé notre interlocutrice, qui a tenu à préciser que "Mylan a toujours rejeté fermement et dès le début l'offre de Teva", qui avoisinait les 40 milliards de dollars. L'intervention de la responsable de la firme pharmaceutique en Algérie est opportune dès lors que l'information faisant état de son rachat par un groupe israélien l'exposait au risque de perdre un marché sur lequel elle commercialise quelque 40 médicaments, dès lors que les deux pays n'entretiennent aucune relation économique ou diplomatique depuis des décennies. "Mylan confirme ainsi sa volonté de maintenir son implantation en Algérie et souhaite pouvoir continuer à mettre ces médicaments de haute qualité à la disposition des patients algériens", a épilogué Mme Mandoche.