Le groupe Tassili, actionnaire majoritaire de la société sportive CSC, vient de mettre fin à la fonction du président Hamiti moins d'un mois après son installation. Comme son prédécesseur Harkati, il aura vécu. Un changement justifié par l'incapacité de ce dernier à gérer les affaires courantes du club surtout que celui-ci a fait venir Chorfa pour un salaire mirobolant de 470 millions. De son côté Hamiti a tenu à se défendre en nous confiant que c'est lui qui a décidé de partir étant convaincu que Tassili va mener directement le CSC en D2. "J'ai préféré me retirer des affaires du club car je n'étais pas d'accord avec la gestion de Tassili, notamment les décisions prises dernièrement et qui vont à l'encontre de l'intérêt du CSC", et d'ajouter : "Figurez-vous que j'ai laissé 1,4 milliard de centimes dans les caisses afin de motiver les joueurs par des primes avant la rencontre face à l'ESS, mais les responsables de Tassili ont décidé de payer d'anciennes dettes notamment celle relative à l'hébergement des joueurs à l'hôtel tout en refusant de payer une avance à notre recrue du mercato, Melouli. Ils ont également décidé de mettre fin aux fonctions des membres du staff à savoir l'entraîneur-adjoint Zeghdoud et l'entraîneur des gardiens Benamer, ce que je trouve inadmissible surtout à la veille d'une importante rencontre." Concernant l'affaire du transfert de Chorfa il précisera : "Je sais que beaucoup a été dit sur cette affaire mais Chorfa a accepté de revoir son salaire à la baisse puisqu'il ne va toucher que 190 millions." En attendant la désignation d'un autre président, Tassili qui, pour la petite histoire, garde toujours le même directeur financier en poste, a décidé de confier provisoirement la gestion des affaires au président du conseil d'administration Boudida. Tassili vient de consommer son 7e président en 3 ans, confirmant, une fois de plus, la gestion plus que catastrophique de Sonatrach. Adlene R.