Mechta Yekhlaf Khelifa (Guelma) Les habitants réclament l'électrification rurale Des familles occupant des logements ruraux à la cité Yakhlef Khelifa au lieudit Hadjar M'rakeb, relevant de la localité d'Aïn-Regada, à une cinquantaine de kilomètres de Guelma, se sont rapprochés de Liberté pour exprimer leurs doléances. "Depuis 1993, nous sommes confrontés à un problème qui nous pénalise, sans engendrer la réaction des responsables locaux auxquels nous avons adressés de multiples requêtes. En effet, pour des raisons inexpliquées, nos logements ruraux ne sont pas raccordés à l'énergie électrique et cela se répercute négativement sur notre qualité de vie", nous dit-on. On déplore aussi que la communauté de cette mechta recourt encore aux bougies et à la lampe à pétrole dès la tombée de la nuit. Il regrette que leurs enfants scolarisés soient handicapés chaque soir lors des révisions et des devoirs. Le président de l'APC de Aïn-Regada que nous avons contacté, nous a déclaré : "Nous nous attelons à accorder les commodités indispensables à ces familles qui s'adonnent aux travaux agricoles et à l'élevage et bénéficient de l'alimentation en eau potable et d'une piste carrossable. Concernant l'électrification rurale, nous nous engageons à adresser une liste nominative des familles concernées à la direction de wilaya de l'énergie qui est habilitée à répondre à cette légitime requête citoyenne". Hamid BAALI Abdelatif-Mekhancha La cité oubliée L'émission initiée dernièrement par la radio régionale à l'intention des auditeurs soucieux de la qualité de leur cadre de vie, a permis à ces derniers de déplorer des carences et des dysfonctionnements dans leurs communes respectives. Une auditrice a su, par des mots simples, décrire son environnement : "La cité Abdelatif- Mekhancha, sise à l'entrée du chef-lieu de wilaya, aux abords du Maqam Echahid, est dans un état lamentable. Depuis trois années, des travaux d'aménagement avaient été lancés par une entreprise qui s'était attelée à refaire les trottoirs qui ne furent jamais finalisés car elle avait quitté les lieux du chantier pour des raisons inexpliquées. Depuis cela, nous souffrons le martyre car nous n'avons plus de trottoirs et nous évoluons dans la gadoue quand il pleut ! D'autre part, le réseau d'assainissement avait été renouvelé voilà plus de deux ans et les intervenants n'ont pas remis en état les rues qui sont devenues impraticables pour les piétons et les automobilistes. Notre cité est livrée à elle-même et nos réclamations auprès des élus locaux n'ont pas obtenu d'écho! ». D'autres citoyens issus de l'ensemble des communes de la wilaya ont abondé dans le même sens et ont égrené leurs légitimes doléances, à savoir alimentation en eau potable, gaz naturel, ramassage des ordures ménagères, environnement, attribution de logements, équipements publics, etc. Hamid BAALI El-Tarf Saisie de drogue et de psychotropes Les éléments de la police judicaire ont mis la main sur un revendeur de drogue, âgé de 30 ans, grâce à des informations fournies par des citoyens, en fin de semaine écoulée, dans la localité de Réghia, commune de Berrihane, à El-Tarf. Au moment de son arrestation, les policiers ont saisi, après une fouille corporelle, de 11 jetons de kif et trente plaquettes de comprimés psychotropes destinés à la vente ainsi qu'une somme de 11 000 dinars. Le mis en cause, après constitution d'un dossier judiciaire et présentation devant le procureur de la République de la circonscription de Drean, a été placé sous mandat de dépôt. Tahar BOUDJEMAA
Bordj Bou-Arréridj Les habitants des villages nord dénoncent la réalisation d'une décharge publique Les citoyens des villages de Bouguetone, Ouled Rached et Ouled Bouchama, situés au nord de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj se sont mobilisés ces derniers jours pour protester contre un projet jugé nuisible à l'environnement et dangereux pour leur santé et celle de leurs enfants. Le projet en question : la création par la commune d'Ighil Ali (wilaya de Béjaïa) d'une décharge publique à proximité de ces villages. Cette région limitrophe avec la wilaya de Béjaïa connaît, ces derniers jours, un mouvement de protestation massif en raison de la colère des citoyens qui dénoncent "l'inconscience" et "le laxisme" des pouvoirs publics. Ces derniers ont donné leur aval pour la création d'"une décharge publique tout près de ces villages et au cœur d'une dense forêt", sur un site naturel. Dans un communiqué, les citoyens de ces villages appellent les autorités de la commune d'Ighil Ali et surtout le wali de Bordj Bou-Arréridj à revoir l'implantation de ce projet "jugé d'un grand danger pour l'environnement et la santé de la population". Plus de 5000 affaires traitées par la Sûreté en 2015 Selon le bilan des activités enregistrées par les différents services intra et extra-muros de la sûreté de wilaya de Bordj Bou-Arréridj durant l'année 2015, il a été enregistré, dans le cadre de la prévention et lutte contre les atteintes aux personnes et aux biens, 5262 affaires ayant impliqué 5642 personnes. Il a été recensé, durant la même année 2015, 1401 affaires contre les biens. Le vol avec effraction 347 affaires, vol de voitures 7 affaires, vol à main armée 14 affaires, autres vols 982. Pour ce qui est des affaires contre les personnes, 1337 affaires traitées durant cette période. Dans les 54 affaires d'escroquerie traitées, 32 ont été résolues. Pas moins de 5 affaires de fausse monnaie ont été résolues sur les 9 enregistrées. Dans le domaine de la lutte contre la drogue, les services concernés ont traité, durant cette année 2015, pas moins de 146 affaires. On dénombre, durant la même période, 570 accidents causant la mort de 10 personnes et blessant pas moins de 811 autres dont 619 hommes (170 mineurs) et 192 femmes (81 mineures). Les mêmes services de l'ordre public ont enregistré 976 délits, 10 746 infractions et 3373 retraits de permis de conduire dont 2434 pour une durée de trois mois et 938 pour une durée de six mois. Dans le domaine de la lutte pour la protection de l'environnement et l'urbanisme, les brigades spécialisées ont enregistré pas moins de 929 affaires : 332 liées à l'urbanisme, 293 au commerce illicite sur la voie publique et 304 à l'environnement. Chabane BOUARISSA