"Des perspectives prometteuses pour les médias sur la scène médiatique de l'audiovisuel en Algérie en vertu des nouvelles réformes", a été le thème principal d'une conférence organisée à la faculté des sciences humaines et sociales Djilali-Liabès de Sidi Bel-Abbès, et présidée par les représentants de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV). Selon Adel Kanssous de l'ARAV, "l'Autorité de régulation de l'audiovisuel n'est pas un outil de censure des journalistes et des médias. Son but est de consolider la démocratie, et qui se base sur les principes de la transparence et de l'objectivité dans le traitement de l'information." À ce propos, le conférencier a souligné la nécessité de "mettre un terme à l'anarchie qui caractérise la gestion des chaînes de télévision privées." Abordant le thème de la constitutionnalisation de la liberté d'expression dans le projet de révision de la Constitution, notamment la dépénalisation du délit de presse, Adel Kanssous dira que "l'article 41 bis 2 consacre la liberté de la presse écrite, audiovisuelle et sur les réseaux d'information et qui n'est soumise à aucune censure." Dans leurs interventions, les représentants de l'ARAV ont tenu à rappeler que "la loi sur l'audiovisuel a été élaborée selon les normes internationales en vigueur pour une gestion optimale du secteur." A. BOUSMAHA