L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) « n'est pas un outil de censure » des journalistes et des médias, a affirmé, hier, à Béchar, son président, Miloud Chorfi. « Le but suprême de l'Arav est la consolidation de la démocratie qui se fonde sur le principe de la transparence et de l'objectivité », a précisé Chorfi à l'occasion d'une rencontre intitulée « Les nouvelles réformes pour un paysage audiovisuel prometteur », organisée à l'Université Mohamed-Tahri. Le président de l'Arav a souligné que « l'autorité de régulation de l'audiovisuel est une structure administrative et réglementaire garantissant l'application des préoccupations des professionnels des médias en matière de réformes des activités du secteur de l'audiovisuel ». Il a indiqué que cette rencontre coïncide avec un « important évènement national, à savoir le projet de révision constitutionnelle, qui dépénalise le délit de presse », estimant que c'est « un pas historique et une avancée importante offrant un espace plus grand pour la liberté d'expression dans le pays, de même qu'il consacre le droit du citoyen à l'information ». S'agissant de la constitutionnalisation de la liberté d'expression, « il est très important de souligner que l'Etat a, à travers le président de la République Abdelaziz Bouteflika, toujours œuvré à la prise en charge de ce droit et sa constitutionnalisation vient pour barrer la route à ceux qui sèment la confusion et le doute, en garantissant la protection pérenne de la liberté d'expression », a-t-il ajouté. Organisée par l'Arav, en coordination avec la faculté des sciences humaines et sociales de l'Université Tahri-Mohamed, cette rencontre fait suite à d'autres similaires organisées dans plusieurs universités du centre, de l'est et de l'ouest du pays et qui ont pour but de faire connaître l'Arav, ses missions et ses prérogatives, a fait savoir Miloud Chorfi.