Le chef-lieu de wilaya abrite 45 écoles primaires, patrimoine communal, et seulement une vingtaine d'entre elles fonctionnent et accueillent à midi des enfants de toutes les couches sociales. Les pouvoirs publics ont initié ces dernières années la construction des restaurants scolaires dans les écoles, collèges et lycées de toutes les communes pour soulager les élèves qui étaient soumis à des contraintes récurrentes en effectuant un rapide aller-retour à midi pour déjeuner chez eux. Ces déplacements les perturbaient et leurs résultats scolaires s'en ressentaient inexorablement. Conscients de ces aléas, les responsables du ministère de l'Education ont entrepris la réouverture de ces cantines scolaires dans les zones rurales et urbaines à la grande satisfaction des enfants et de leurs parents qui accueillirent chaleureusement cette décision. Le chef-lieu de wilaya abrite 45 écoles primaires, patrimoine communal, et seulement une vingtaine d'entre elles fonctionnent et accueillent à midi des enfants de toutes les couches sociales. À présent, prendre un repas à la cantine n'est plus tabou, car les familles ont compris que leurs enfants, exigeants à la maison, apprenaient à manger et à apprécier ces plats du pauvre mais si riches en sels minéraux et vitamines. Les écoles Tarek-Ibn-Ziyad, Malek-Bennabi, Aïcha-Oum-El-Mouminine, Emir-Abdelkader, Cheikh-El-Mokrani, etc., servent des repas chauds à tous leurs élèves qui apprennent à vivre en communauté et à partager les mêmes menus, et cela se répercute positivement sur leurs études. En revanche, d'autres établissements scolaires du premier cycle n'offrent pas ces prestations, car ils ne possèdent pas d'infrastructures adéquates ou bien celles qui existent sont détournées de leur vocation. En effet, de vastes réfectoires ont été aménagés en logements d'astreinte, en bureaux, en salles de cours ou en entrepôts, et ceci concerne les écoles Mouloud-Feraoun, Khélil-Mokhtar, Habbèche-Bachir et autres. Cette situation pénalise les enfants qui auraient aimé bénéficier des mêmes avantages que leurs camarades des autres écoles. En ce début de mois de février particulièrement pluvieux et froid, des parents interpellent les autorités locales afin qu'une solution intervienne dans ces écoles défavorisées et permette à tous les enfants de bénéficier à midi d'un repas chaud, aussi modeste soit-il. Hamid BAALI