Plusieurs spécialités dans l'agriculture sont offertes aux nouveaux stagiaires. Contrairement aux sessions précédentes, l'agriculture est la formation la plus prisée par les nouveaux stagiaires à Oran, précédant la branche du BTPH, annonce le responsable de la direction locale. En effet, ce sont les chiffres fournis par la tutelle qui en témoignent, et pour 150 sièges pédagogiques en agriculture, 160 jeunes stagiaires ont formulé le choix au niveau du centre de formation professionnelle de Hassi-Bounif, le centre par excellence, spécialisé dans la vulgarisation agricole, de la filière de paysagiste. Ceci est une nouvelle opportunité offerte aux jeunes intéressés par l'obtention d'un diplôme de technicien supérieur, poste très recherché sur le marché de l'emploi à Oran. A ce propos, il y a lieu de souligner que la wilaya a bénéficié de nombreux projets d'aménagement d'espaces verts, de jardins citadins et d'embellissement des cités. Une autre possibilité est offerte aux jeunes au centre de formation et de vulgarisation agricole de Misserghin par le biais d'une formation dans l'élevage ovin et bovin. Ce dernier compte 225 demandes pour 350 sièges pédagogiques, indique-t-on. Le secteur de la Formation professionnelle à Oran compte un effectif estimé à près de 20 000 stagiaires inscrits dans une vingtaine de branches professionnelles, soit 110 spécialités encadrées par près de 500 formateurs-enseignants. Les centres et instituts de formation professionnelle accueillent à chaque session 3 000 nouveaux stagiaires inscrits. Le secteur dispose aussi de 17 centres et trois instituts de formation. Il offre également des stages de "formation passerelle" au niveau de l'établissement de Maraval où sont enseignés les métiers de modéliste et tailleur. À cet effet, un cycle de formation permet au futur candidat une promotion avec un diplôme de technicien supérieur dans le métier qu'il exerce, après trois années d'expérience. On signale également que des cours du soir sont programmés dans les métiers de coiffure dames, comptabilité et marketing. Hadj Hamdouche