Le match des mals classés qui s'est joué hier au stade des frères Brakni dans le cadre de la 25e journée du championnat de L1 Mobilis et qui a mis aux prises le club local l'USMB avec son hôte le CSC n'a pas connu de vainqueur puisque les deux antagonistes se sont séparés sur un score de zéro partout, donc un match qui n'a pas tenu toutes ses promesses et où les supporters des deux clubs qui ont assisté au match sont sortis insatisfaits de la piètre prestation fournie par leurs clubs respectifs. Pourtant, la partie a démarré sur les chapeaux de roue, notamment pour les locaux pour lesquels la défaite était interdite et les trois points de la victoire vraiment capitaux, néanmoins, il n'en fut rien et les assauts menés par Amiri, Melika et Hicham Cherif ont tous buté sur une défense constantinoise bien hermétique et bien entourée autour de son dernier rempart, l'ex-international Mohamed Cedric, qui, faut-il le dire, était dans un jour faste. Les belles occasions durant cette première période, se comptaient sur les doigts de la main. La première qui mérite d'être signalée est celle du milieu de terrain blidéen Amiri qui, sur un tir puissant, envoie le cuir à côté. À la 37', une autre opportunité s'offre aux locaux, lorsque Marocci, d'un tir de loin, a failli tromper le gardien Cedric. La mi-temps s'achève comme elle a débuté, 0 à 0. Après la pause citron, on prend les mêmes et on recommence, l'équipe locale bien que sermonnée par son coach, l'ex-adjoint de Saâdane Djeloul, en l'occurrence, revient sur le terrain déterminée et décidée à trouver la faille et percer cette défense constantinoise afin d'ouvrir le score, mais, encore une fois et malgré le soutien des milliers de supporters blidéens présents au stade des frères Brakni, les Amiri, Melika, Bedrane et Hicham Cherif ratent devant les buts. En dépit des changements opérés par le coach de l'USMB, Djelloul, qui fera entrer son renard des surfaces, Syla, Boudina et Fekih son attaque et restée stérile. Côté CSC, le coach Gomez qui a opté dans ce match, faut-il le préciser, pour une tactique beaucoup plus défensive, fera entrer son stabilisateur l'ex-international et héros d'Omdurman Megheni ce qui a donné plus de force et plus de solidité au milieu du terrain. Une domination territoriale a caractérisé le dernier quart d'heure qui a vu les coéquipiers du rentrant Boudina se jeter corps et âme dans la bataille et ou l'on a enregistré que des occasions ratées. Juste après l'arbitre Boukhalfa met fin au débat sur un score de zéro partout. Un résultat qui n'arrange aucune équipe. Nasser Zerrouki