"L'Algérie renforce son offre pour devenir un hub de construction automobile en attirant sur ses rives les acteurs majeurs de l'industrie. Suivant la conclusion de trois accords récents, le constructeur français Peugeot-Citroën, l'italien Iveco et l'allemand Volkswagen devraient déployer de nouvelles usines d'assemblage dans le pays au cours des deux prochaines années", a noté un rapport d'Oxford Business Group (OGB) les avancées enregistrées ces cinq dernières années dans l'industrie automobile en Algérie. Citant l'exemple de Renault Algérie Production (RAP), du projet du groupe PSA (ex-PSA Peugeot Citroën) et d'Iveco, mais aussi des projets en cours de discussion comme Hyundai, Mercedes (usine de pièces de rechange dans le Sud) et Nissan, OGB vante les performances et les potentialités du marché algérien en terme de développement de cette industrie naissante et de ses perspectives. Selon OGB, "l'industrie automobile algérienne suscite un intérêt considérable parmi les investisseurs qui y voient une alternative intéressante pour aider à contrebalancer la stagnation des ventes en Europe. Le marché de l'automobile algérien, le deuxième plus grand marché en Afrique, a connu une forte croissance au cours des cinq dernières années et cette tendance devrait se poursuivre jusqu'en 2020". Confortant la démarche des constructeurs qui lancent des projets d'usine de montage en Algérie, OGB a indiqué que l'Algérie sera gagnante dans cette dynamique. Pour cause, ledit rapport relève que "le gouvernement souhaite tirer profit des coûts salariaux concurrentiels qu'offre le pays et de sa localisation géographique stratégique (...) L'Algérie offre aux constructeurs européens la possibilité d'étendre leur portée en Afrique". Cet intérêt profite au gouvernement algérien, souligne OGB, qui s'inscrit dans la seule logique les dépenses d'importation et "et réindustrialiser l'économie algérienne en mettant un accent prononcé sur l'augmentation du contenu local". F. B.