Placé sous la conduite du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, le Programme d'appui jeunesse-emploi (Paje) est un programme mis en place par une convention de financement signée en décembre 2012. Le tout pour une période de mise en œuvre prolongée à 72 mois avec un budget global de 26 millions d'euros, dont 23,5 millions représentant la contribution européenne et 2,5 millions d'euros pour la partie algérienne. La rencontre tenue, hier à Oran, entre l'UE, le ministère du Travail et des associations vise le soutien de tous les partenaires concernés par le Paje. "Au lieu d'engager des politiques d'en haut, le Paje inverse la démarche où la jeunesse exprime ses préoccupations d'abord dans un dialogue ouvert aux attentes et espoir. Le mouvement associatif est impliqué dans la démarche", déclarera le directeur national du programme, Abderezzak Boucherir, qui n'a pas hésité de souligner plus loin : "Cinq contrats de subventions viennent d'être signés dans le cadre du Codeva, contribution au développement associatif, avec des organisations soutenant des projets associatifs novateurs en direction des jeunes." Quant au représentant de L'UE en Algérie, Luca Manunta, celui-ci expliquera : "Le renforcement de l'intersectorialité est impérative, faire participer les jeunes dans la politique du travail est l'objectif du Paje. L'UE favorise les échanges de stratégies et d'objectifs avec ses voisins." Cependant, les wilayas de Béchar, Khenchela, Annaba et Oran sont les quatre wilayas pilotes pour la mise en œuvre de ce programme d'appui jeunesse-emploi en attendant sa généralisation. Il faut rappeler que le Paje est structuré autour de trois composantes importantes : renforcement de l'intersectorialité et des partenariats dans la mise en œuvre de la politique nationale de la jeunesse, la jeunesse et la société civile et l'appui à la création d'activités favorisant l'employabilité, ont souligné les orateurs de cette rencontre. N. BENNABOU