La langue a "une valeur marchande" qui dépend des rapports de force exprimés par "le marché linguistique". Ce constat général est d'autant plus vérifiable en Algérie depuis l'ouverture récente du pays à l'économie de marché et l'installation des firmes internationales. Aujourd'hui, plus que jamais, les langues étrangères sont devenues des compétences requises et nécessaires pour toute relation professionnelle, des produits économiques à faire valoir. Mais, qu'en est-il de la réalité en Algérie ? Les formations prodiguées en langues étrangères répondent-elles de la meilleure manière à ce constat ? A quel niveau se situe la faille ? Comment y remédier ? Que faut-il changer ? Comment harmoniser l'offre universitaire et l'attente des entreprises ? C'est autour de la thématique "Formation en langues étrangères : qu'est-ce qui doit changer pour quelles perspectives socioprofessionnelles ?" que se tiendra le 3e Colloque national organisé les 3 et 4 mai prochains par le département des langues étrangères du Centre universitaire Salhi-Ahmed de Naâma. 22 intervenants des différentes universités du pays sont invités à prendre part à cette rencontre scientifique initiée conjointement par le professeur Saâdane Braïk et le docteur Baghdad Remmas. Les participants développeront leurs communications respectives autour de trois optiques : ingénieurique, didactique et professionnelle. R. L.