Organisée par le rectorat et le club de la presse locale de Sidi Bel Abbès, la journée d'étude, tenue lundi dernier à la salle des conférences de l'université Djillali-Liabès sur le thème central “La problématique de la langue d'enseignement en Algérie”, a été marquée par la présentation de trois communications. Il s'agit de “La mondialisation et les défis linguistiques”, “La langue étrangère et le champ économique en Algérie” et “La didactique des sciences (problèmes et remédiassions)”, animées par des enseignants-chercheurs des universités de Sidi Bel-Abbès, Mostaganem et Béchar. D'une grande actualité en Algérie, la question épineuse du choix des langues d'enseignement dans les matières scientifiques n'a pas manqué d'inciter les différents intervenants, conférenciers et auditeurs, à faire un état des lieux très critique des approches et des démarches adoptées jusque-là pour l'acquisition du savoir et aborder, par la même occasion, une infinité de thèmes en rapport, notamment avec la didactique des sciences et la problématique de l'enseignement des langues étrangères dans notre pays et la perspective de la mondialisation et les défis linguistiques que doit relever l'université algérienne. Abordant le dispositif de relance des langues étrangères sur le marché du travail et plus particulièrement le français, le professeur S. Braïk de l'université de Mostaganem signale que “la fonction première du projet de recherche est de comprendre d'abord les enjeux et d'en situer les contextes afin d'analyser la réalité des formes et des usages de la langue française dans l'environnement social et socioprofessionnel des stagiaires. Ensuite, envisager des perspectives de formation adaptée aux exigences qu'impose, aujourd'hui, le marché du travail en Algérie”. A. BOUSMAHA