Le ministère du Commerce poursuit son programme de rencontres avec les opérateurs économiques qui activent dans le commerce extérieur. La 6e réunion de la cellule d'écoute et de suivi des opérations d'exportation, tenue mercredi dernier au siège du ministère, a été consacrée à l'examen des contraintes rencontrées par les exportateurs de produits chimiques, agricoles frais (fruits et légumes), agroalimentaires, de transformation de viandes et les déchets ferreux et non ferreux. Les représentants des sociétés exportatrices ont saisi cette opportunité pour parler au ministre Bakhti Belaïb d'écueils qui bloquent leur activité. Ils ont évoqué ainsi le problème de la certification des produits et dérivés de viandes destinés à l'exportation. Ils ont également mis l'accent sur les difficultés rencontrées dans la distribution et la commercialisation des produits agroalimentaires sur le marché africain. Outre les autorisations d'exportation des produits chimiques, les exportateurs informent le ministre quant à l'absence de plateformes à l'export des produits agricoles frais dans les enceintes aéroportuaires. Pour sa part, le ministre s'est engagé à étudier tous les soucis exposés et saisir les départements ministériels concernés afin de trouver des solutions et mettre en place dans les plus brefs délais les mesures nécessaires. Par ailleurs, le département de M. Belaïb a annoncé l'examen, par ses services, d'un avant-projet d'arrêté interministériel fixant les modalités applicables en matière d'étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires. Le nouveau dispositif vise à "combler le vide juridique constaté en matière d'étiquetage nutritionnel afin de répondre efficacement" aux objectifs assignés à ce texte, a indiqué le ministère à l'issue d'une réunion regroupant Bakhti Belaïb et les différents acteurs concernés par la stratégie de réduction du sucre, du sel et des matières grasses dans les aliments. Le principal objectif de ce projet de loi est de "fournir au consommateur des renseignements fiables et précis sur un aliment, afin qu'il puisse faire son choix de manière éclairée", précise la tutelle. Il est également question d'"encourager le respect des bons principes nutritionnels dans la constitution d'aliments bénéfiques à la santé publique, de faire en sorte que l'étiquetage nutritionnel ne décrive pas un produit ou ne présente pas des renseignements de façon inexacte, trompeuse ou mensongère et de veiller à ce que toute allégation nutritionnelle s'appuie sur une déclaration de la teneur en éléments nutritifs", explique le ministère. L'étiquetage nutritionnel des denrées alimentaires "comprend toutes les informations apposées sur l'emballage d'un produit et relatives à son contenu en énergie et en nutriments", est-il mentionné dans le communiqué. Bakhti Belaïb a, toutefois, exigé que ces nouvelles dispositions "soient soumises à l'avis préalable des associations de protection des consommateurs", afin d'entreprendre, avoue-t-il, une démarche consensuelle avec tous les intervenants sur le marché. B. K.