Les jours de Omar Ghrib au Mouloudia d'Alger seraient vraiment comptés. Les responsables du principal pourvoyeur de fonds, Sonatrach, ne lui ont pas pardonné ses incartades et sorties médiatiques provocantes et commencent à agir pour remettre de l'ordre au sein d'un club qui mérite mieux. Ainsi, après lui avoir infligé un dernier avertissement et limité ses actions au volet sportif de l'équipe de football, Omar Ghrib voit son champ de manœuvre se rétrécir davantage. En effet, le conseil d'administration de la SSA/le Doyen a pris de nouvelles mesures pour rétablir l'ordre et gérer de manière professionnelle le club. Lors de la réunion de samedi, présidée par Zaïd Ladj, qui commence à prendre les choses en main, il a été décidé de la désignation de l'ancien meneur de jeu des Vert et Rouge, Mustapha Maza, au poste de conseiller technique auprès du conseil d'administration. Maza devrait, ainsi, s'occuper du recrutement pendant le mercato hivernal, un rôle qui lui sied parfaitement, lui qui a été joueur et actuellement manager et agent de joueurs. Ladj a indiqué, dans une déclaration à la télévision nationale, que ces changements s'inscrivent dans le cadre d'un renforcement de l'équipe, évitant toutefois de parler du rôle qu'occupera Omar Ghrib dans le nouvel organigramme. Une chose est sûre, Sonatrach compte prendre le taureau par les cornes afin de mettre fin aux agissements de l'ancien responsable de l'équipe de football. Il faut savoir qu'une autre mesure a été prise en évinçant le responsable financier, Saïd Moussaoui, remplacé par Djamel Merbout. Sonatrach et ses responsables ont décidé de confier le volet financier à une personne de la "maison" afin d'avoir une gestion plus étroite, surtout que de nombreuses zones d'ombre ont été révélées. Le "limogeage" de Moussaoui s'explique déjà par la dernière sortie de la BEA, la banque qui héberge les comptes de la SSPA/le Doyen, qui a décidé de suspendre l'émission des chéquiers au nom de la société par actions. En effet, neuf chèques ont été refusés dernièrement par la banque pour diverses raisons (sans provision et signatures non conformes). La société a reçu plusieurs lettres pour régler le problème, mais il n'y a pas eu de suite. Il faut savoir qu'à cette époque, le conseil d'administration s'est démarqué de la gestion de Omar Ghrib et de son financier. Cependant, après le retour aux avant-plans, les choses vont certainement reprendre leur cours normal. M. A.