Les travailleurs de l'Institut national de l'hôtellerie et du tourisme (INHT) de Tizi Ouzou, et par le biais de leur section syndicale affiliée à l'UGTA, ont décidé d'une grève de trois jours, du 6 au 8 février prochain. Selon un préavis de grève signé par les section syndicale, "c'est à l'issue d'une assemblée générale des travailleurs adhérents de la section syndicale UGTA, tenue le 25 janvier dernier à l'INHT, qu'il a été adopté à l'unanimité de marquer trois jours de protestation à partir du 6 février 2017, et ce, suite aux revendications qui ne sont pas prises en charge par la direction de l'établissement et à l'indifférence affichée par le directeur à l'égard de notre section dans l'optique de résoudre les problèmes des employés". À travers ce même document, les travailleurs contestataires demandent "une commission d'enquête au sujet de la répartition des bénéfices provenant des revenus des opérations hors budget et rendre justice à nos collègues lésés à plusieurs reprises", écrivent-ils, tout en dénonçant "l'entrave à l'exercice syndical et le harcèlement et les pressions morales exercés par le directeur de l'INHT sur les représentants syndicaux et sur certains travailleurs syndiqués". En dernier, la section syndicale de l'INHT relève l'absence d'une réponse relative à l'organisation des réunions périodique pour discuter de la plateforme de revendications des travailleurs. K. Tighilt