Le tribunal criminel près la Cour d'Alger a prononcé lundi soir la peine capitale à l'encontre de Chouaib Oultache après avoir établi sa culpabilité pour homicide volontaire avec préméditation contre Ali Tounsi, ex-drecteur général de la Sûreté nationale, tentative d'homicide volontaire contre deux cadres de la direction et port d'arme sans autorisation. Après plus de trois heures de délibérations, le verdit a été prononcé par le président du tribunal, Amar Belkherchi. Le représentant du parquet général avait requis auparavant la peine capitale à l'encontre de l'accusé Chouaib Oultache.
Assassinat de l'ex-DGSN Ali Tounsi: la peine capitale requise contre Oultache ALGER- Le représentant du parquet général près le Tribunal criminel d'Alger a requis lundi la peine capitale à l'encontre de Chouaib Oultache, accusé de l'assassinat de l'ex-DGSN Ali Tounsi. "Nous requérons l'application de la peine capitale contre l'accusé au vu de la gravité du crime commis contre le premier responsable du corps de la police dans son bureau personnel", a déclaré le procureur général, Lakrout Larbi dans ses réquisitions. Pendant près de deux heures, le procureur général s'est basé dans ses réquisitions sur "les contradictions constatées dans les déclarations" de l'accusé Oultache lors des différentes phases de l'instruction, précisant que "l'accusé cherchait ainsi une échappatoire". D'après le procureur général "le crime a été commis après que l'ex-DGSN ait découvert que l'accusé Oultache avait attribué, en sa qualité de président de la commission de modernisation de la DGSN, un marché relatif à l'acquisition d'équipements informatiques à son gendre, Satour Toufik, pour des sommes faramineuses". Selon le représentant du parquet général, la genèse de l'affaire remonte au 7 février 2010 lorsque la victime, Ali Tounsi, adressa une lettre personnelle à Oultache "lui demandant des précisions sur la véracité des informations concernant l'attribution du marché à son gendre, ce qui a irrité Oultache le poussant à commettre ce crime". Le 25 février 2010, jour du crime "c'est après avoir lu un article dans le quotidien Ennahar indiquant que le DGSN avait suspendu le chef de l'unité aérienne de ses fonctions, que l'accusé s'est déplacé au bureau de la victime pour demander le report de la réunion des directeurs centraux afin d'éviter une humiliation lors de cette réunion que Ali Tounsi avait programmée pour s'enquérir des résultats de l'opération de modernisation du corps de la police". Le procès de l'assassinat de l'ex-DGSN, Ali Tounsi, se poursuit au niveau du tribunal criminel avec les plaidoyers de la défense de l'accusé, Chouaib Oultache en attendant les délibérations avant le prononcé du jugement APS