L'ex-chef de l'unité aérienne de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), Chouaib Oultache, accusé de l'assassinat de l'ancien DGSN Ali Tounsi, a déclaré que le mobile du crime "n'a pas de lien avec la transaction de modernisation de (DGSN)", affirmant qu'il avait tiré sur la victime parce ce dernier l'avait traité de "traître", selon l'arrêt de renvoi du tribunal criminel de la cour d'Alger présidée par Amar Belkherchi. Selon l'arrêt de renvoi composé de 73 pages, le colonel Chouaib Oultache a déclaré au juge d'instruction que "l'assassinat de Ali Tounsi n'a aucun lien avec les transactions de modernisation de la DGSN", ajoutant qu'il "n'avait pas l'intention de tuer M. Tounsi". "Il est entré, selon ses dires, dans le bureau de la victime pour demander le report de la réunion sur la transaction de modernisation de la DGSN et n'avait pas l'intention de commettre un crime, mais la victime l'a accueilli de manière déplaisante, lui reprochant d'avoir attribué la transaction à son gendre, et l'a traité de "traître", ce qui a poussé l'accusé à dégainer son arme à feu et tirer sur l'ancien DGSN". Selon l'arrêt de renvoi, après avoir commis son forfait, Oultache a appelé le secrétaire lui demandant "de faire venir l'ancien chef de la sûreté de la wilaya d'Alger Abdelmoumene Abd Rabou et Dalmi Youcef le directeur de cabinet de la victime". Oultache a brandi son arme sur eux, blessant Abd Rabou à l'épaule. Il est également accusé de tentative d'homicide volontaire avec préméditation. La séance de la matinée a pris fin et devra reprendre l'après midi avec l'interrogatoire de l'accusé Chouaib Oultache. L'ex-chef de l'unité aérienne de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), Chouaib Oultache, accusé de l'assassinat de l'ancien DGSN, Ali Tounsi, a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de tuer son Directeur et qu'il avait "ouvert le feu sur lui pour se défendre après que ce dernier l'a attaqué avec un objet tranchant (coupe-papier)", selon l'arrêt de renvoi lu dimanche par le tribunal criminel près la Cour d'Alger.