En présence de la partie turque, représentée par l'ambassadeur turc à Alger, le directeur d'une agence turque de la coopération et de la coordination et le P-DG d'une entreprise compatriote d'acier et de fer, et de la directrice de la culture d'Oran, une convention-cadre a été signée pour la restauration de deux sites : le palais du Bey et la mosquée du Pacha. Les travaux seront financés par les Turcs, qui ont aussi pris en charge la réalisation de la mosquée Emir-Abdelkader à l'entrée d'Oran ainsi que le jardin y attenant. Le chef de l'exécutif d'Oran a annoncé, à l'occasion, la prochaine extension de la place emblématique d'Oran et celle du 1er-Novembre, après le déménagement du haut-commissariat militaire qui occupait l'espace qui sera relié à l'infrastructure de Châteauneuf en cours d'achèvement des travaux. La réception de Notre-Dame du salut est prévue pour la fin d'année. Outre le secteur de l'habitat, des affaires religieuses et de l'industrie, les partenaires turcs participent activement dans le secteur de la culture et de la restauration des édifices avec l'ouverture d'un chantier d'apprentissage. Il faut avouer que le palais du Bey et la mosquée du Pacha, vestiges de l'époque ottomane, tombent réellement en ruine.