“Vivre dans un gourbi en paix vaut mieux qu'un logement à problème”, telle est la déclaration faite par les membres de l'Association des résidents de la cité des 200-Logements, communément appelée Les Tours, à Draâ El-Mizan. Le premier problème soulevé par les contestataires est inhérent au loyer. “De 450 DA par mois en 1994, le loyer a grimpé jusqu'à 960 DA en 2005”, écrivent-ils en premier lieu dans une déclaration dont nous possédons une copie, avant de se poser tant de questions : “Est-ce une décision gouvernementale ou s'agit-il seulement d'une décision interne de l'Opgi de Tizi Ouzou ?” Certains citoyens que nous avons rencontrés nous ont appris qu'ils ne possédent pas de contrat de location. Quant à ceux qui en possèdent, ils leur ont été remis par le biais de la justice, portant le montant de 450 DA par mois. Les membres du bureau expliquent, par ailleurs, que la majorité de leurs concitoyens sont des démunis et ne peuvent même pas subvenir aux besoins de leurs familles. Ils ont des difficultés sérieuses à régler leurs loyers et se trouvent, de ce fait, dans une situation irrégulière vis-à-vis de l'Opgi de Tizi Ouzou qui ne trouve aucune autre issue que celle de l'huissier de justice. Dans le même document, d'autres problèmes sont soulevés, tels que les fuites d'eau à tous les niveaux, en précisant que certains appareils sanitaires tout comme les toilettes, baignoires et éviers de cuisine ne sont pas raccordés à la descente principale en PVC. Quant aux eaux usées, elles coulent à l'intérieur de la gaine en maçonnerie. Ceci provoque des infiltrations au niveau des plafonds. Aussi, tous ces désagréments, ont ajouté certains de nos interlocuteurs, ont créé des conflits et des mésententes entre voisins allant jusqu'au dépôt de plaintes par les uns contre les autres. L'autre problème qui empoisonne le quotidien des locataires n'est autre que celui relié à l'éclairage public. O. G.