En présence du nouveau repreneur de la JSK, Cherif Mellal, et du nouvel entraîneur, Nourredine Saâdi, venus superviser leur équipe, les Canaris n'ont éprouvé aucune difficulté pour assurer leur qualification en 8es de finale de la Coupe d'Algérie face à la coriace formation d'Oued Rhiou, un club évoluant en division nationale amateur (groupe ouest). En inscrivant deux buts en première mi-temps, la JSK n'a laissé aucune chance à son adversaire de revenir dans le match. Dès le coup d'envoi donné par l'arbitre Brahimi, les joueurs kabyles prennent carrément l'adversaire à la gorge pour imposer leur supériorité et afficher leur intention offensive. Cette tactique s'est avérée payante puisque la JSK réussit à décadenasser la défense visiteuse pour ouvrir le score à la 7e minute de jeu. Une pichenette du remuant Benaldjia, suivie d'un relais de Ferhani qui désarticule toute la défense adverse, permet à la nouvelle recrue kabyle Benyoucef de surgir de très loin pour fusiller littéralement l'infortuné Ouahab. Malgré ce triste coup du sort, les gars d'Oued Rhiou ne baissent pas les bras et répondent du tac au tac aux tentatives kabyles. Certes, Yattou aurait pu doubler la mise sur un tir enveloppé qui passait près du poteau de Ouahab (23'), mais c'est bien la formation d'Oued Rhiou qui s'est offert deux occasions de niveler la marque par le même attaquant Ahmed Haloui qui s'est présenté seul face à Bouletif pour tirer lamentablement dans les décors (29' et 35'). Les visiteurs continuent de titiller la défense kabyle, mais les Canaris maîtrisent allègrement la situation et s'en iront corser l'addition par Belaldjia peu avant la mi-temps (42'). Avec un avantage appréciable de deux buts au tableau d'affichage, la JS Kabylie s'est appliquée davantage en deuxième période pour assurer son emprise sur l'issue du match. N'ayant plus rien à perdre, mais tout à gagner, les joueurs d'Oued Rhiou jettent toutes leurs forces dans la bataille et réussissent à bousculer la défense kabyle et auraient pu avoir le mérite de sauver l'honneur à plusieurs reprises à l'image du malchanceux Haloui qui voit encore sa tentative échouer de peu face à Bouletif (66'). Sur une autre attaque bien orchestrée par Badni, le capitaine Benabed se présente seul face au gardien Boultif qui sauve miraculeusement sa cage d'un reflexe inoui (71'). Mohamed Haouchine