La déclaration de Gourcuff intervient suite aux informations faisant état de contacts avec la FAF pour prendre en main la sélection nationale. Dans une déclaration exclusive à Liberté, l'ex-sélectionneur de l'équipe nationale d'Algérie, Christian Gourcuff, actuellement entraîneur du club qatari d'El-Gharrafa, a révélé n'avoir eu aucun contact officiel de la FAF. "Pas de contact avec la Fédération algérienne de football", s'est contenté de nous dire l'ancien entraîneur de Lorient. Il n'a d'ailleurs pas manqué de "féliciter les Algériens à l'occasion de la fête de l'Aïd". La déclaration de Gourcuff intervient à la suite d'informations faisant état de contacts avancés entre la FAF et Gourcuff pour prendre en main les destinées de la sélection nationale. Le profil de Gourcuff intéresse la FAF, d'autant que le technicien français a laissé bonne impression après le travail remarquable accompli lors de son passage chez les Verts. Lors de notre précédente édition, Liberté a fait part de l'éventuel venue de Hallilhodzic. Ce dernier avait indiqué, dans un entretien à un journal croate, que son souci n'est pas de "courir derrière un contrat mirobolant, mais de trouver un vrai projet sportif au sein d'une équipe ambitieuse". Ce qui ouvre la voie à la FAF pour tenter de le convaincre, surtout que la majorité des supporters de l'EN réclame son retour. Hallilhodzic, lui-même, avait souhaité revenir entraîner en Algérie avant d'arrêter sa carrière. De l'Algérie, Hallilhodzic ne garde que de bons souvenirs. "En 2014, avec une équipe qui n'était pas composée de stars mondiales, nous avons réussi à produire du beau jeu et séduire le monde", dit-il avec une pointe de nostalgie. Même si Hallilhodzic a indiqué qu'il aspire actuellement à du repos suite à une grande pression vécue avec l'équipe japonaise, il est clair que la FAF a une opportunité de frapper un grand coup. Il est vrai que la FAF et son président Zetchi cherchent un successeur à Rabah Madjer, notamment après la défaite humiliante en amical face au Portugal, mais le bureau fédéral devrait tout d'abord régler la question de l'entraîneur en place pour ensuite procéder à la nomination du futur driver national. SOFIANE M.