La troisième journée de la Coupe du monde 2018, qui s'est déroulée samedi, a vu quatre rencontres au programme, concernant les groupes C et D. Tous ces matches ont enregistré de nombreux faits de jeu et cinq penalties ont été sifflés, deux lors du match France - Australie, une pour chaque équipe. Les trois autres ont été accordés à l'Argentine face à l'Islande, au Pérou face au Danemark et à la Croatie devant le Nigeria. Si le Français Griezmann et l'Australien Jedinak ont transformé leurs essais, les deux autres suivants ont été ratés. D'abord, par Lionel Messi qui a privé ainsi son équipe d'une victoire face à l'Islande, mais force est de reconnaître que c'est le gardien de but islandais qui a réussi l'exploit de détourner le tir de la Pulga. Le match d'après, celui qui avait opposé le Pérou au Danemark a enregistré un deuxième fait historique. Les arbitres ont eu recours à l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR), après l'action qui avait provoqué le penalty de la France. Lors du match Pérou - Danemark, Yussuf Poulsen a accroché Christian Cueva, dans la surface. Après avoir laissé le ballon sortir, l'arbitre, le Gambien Bakary Papa Gassama, a interrompu le jeu afin de recourir à l'assistance vidéo et sanctionner le Danois. Cueva a voulu se faire justice lui-même, mais il a complètement raté sa frappe où le ballon a passé largement au-dessus des buts de Kasper Schmeichel. Le dernier penalty de la journée a été accordé à la Croatie. Modric n'a pas tremblé pour offrir le break à son équipe et attester une victoire autoritaire devant le Nigeria. À signaler que d'autres actions litigieuses auraient pu être sanctionnées, notamment lors du match Argentine - Islande où il y avait au moins deux fautes de main dans la surface de réparation sans que l'arbitre ait recours à la VAR. Il faut dire que cette technologie fait parler beaucoup d'elle. M. A.