Le DG de l'Agence spatiale algérienne et le DG de l'urbanisme, en présence du ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, ont signé une convention-cadre où l'imagerie satellitaire d'Alsat 2 est au service du développement urbanistique de la ville. Grâce aux images et aux plans des satellites d'une précision remarquable, le département de Temmar pourra établir des études fiables et homogènes avec la réalité du terrain et assurer le suivi des travaux en temps réel. Les services des eaux et de l'assainissement, Sonelgaz, Algérie Télécom et autres services peuvent coordonner leurs efforts pour une extension de la ville sans problèmes majeurs à l'aide des Systèmes d'information géographique (SIG). Il faut préciser que la surface d'Oran a doublé en 30 ans. En outre, le ministre a inspecté différents chantiers où il a constaté le taux d'avancement des travaux de chaque projet avant de poser la première pierre du projet des 7 000 logements AADL, avec tous les équipements d'accompagnement nécessaires prévus, situé au pôle urbain de Misserghin. Lors du point de presse, le ministre Temmar a rappelé que "ce projet est le fruit des autorités locales qui ont pu dénicher des assiettes foncières pour un développement soutenu de la wilaya d'Oran. Quant aux 500 000 logements du vieux bâti répartis à travers le pays, ils seront divisés en trois catégories. La première sera réhabilitée, la deuxième démolie et les assiettes récupérées et la troisième appartenant au privé qui doit mettre la main à la poche pour réhabiliter ses biens", a insisté le ministre. Il indiquera, à propos des compétences du pré-emploi, que "nous devons les titulariser en fonction des besoins. Nous manquons cruellement de gestionnaires pour gérer nos projets". Par ailleurs, aux bénéficiaires victimes de malfaçons dans leurs nouveaux logements, Temmar a prôné la transparence à ses services. "Laissez les bénéficiaires et les associations concernés visiter leur logement même pendant les travaux et prenez leurs doléances en charge. S'il y a malfaçons, l'entreprise doit être sanctionnée. La garantie des travaux est d'une année après réception", a martelé le ministre. NOUREDDINE BENABBOU