La commission de discipline de la LFP s'est distinguée cette semaine par un fait inédit relatif à la sanction de l'entraîneur-adjoint de l'USMH, Nacer Bechouche, en le sanctionnant pour une durée de trois mois ferme et une amende infligée au club de l'ordre de 20 millions de centimes comme le mentionne le communiqué publié sur le site de la LFP. "La commission de discipline qui s'est réunie ce lundi 4 mars a traité les affaires des matches de la 23e journée de Ligue 1 et la 24e journée de Ligue 2. Lors de cette séance, elle a prononcé trois 3 mois fermes d'interdiction de terrain et de vestiaires et 200 000DA pour Bechouche Nacer, entraîneur-adjoint de l'USMH pour atteinte à la dignité et à l'honneur envers officiel de match, trois mois dont un mois avec sursis d'interdiction de terrain et de vestiaires pour Benabdellah Kamel dirigeant USMH pour atteinte à la dignité et à l'honneur envers officiel de match". Le hic dans cette affaire est que Nacer Bechouche ne dispose de licence alors que la CD de la LFP avait mentionné le numéro de licence de cet entraîneur qui remonte à la saison 2017/2018, alors qu'il ne dispose pas encore de licence pour cet exercice 2018/2019 comme le révèle à Liberté une source très proche du club harrachi. "On est tous étonné et stupéfait par cette sanction contre Nacer Bechouche que lui a infligé la commission de discipline de la LFP alors qu'il ne dispose pas de licence pour cette saison 2018/2019 car le président Mohamed Laïb ne lui a pas encore signé un contrat, il est à l'USMH à titre bénévole, d'où notre étonnement sur cette sanction et surtout le numéro de licence de Bechouche mentionné sur le PV de la CD de la LFP", a confié notre source. Le plus grave encore dans cette curieuse histoire est que cet entraîneur a pu coacher son l'équipe sur le banc de touche après le départ de Salem Laoufi. Comment se fait-il que les arbitres et les délégués de match ont autorisé cet entraîneur- adjoint à s'asseoir sur le banc de touche sans qu'il dispose d'une licence qui lui permet de pénétrer sur la main courante. Cette complaisance est un grave précédent dans la mesure où aucun officiel n'a pu mettre un terme à cette anomalie durant 23 journées de championnat et trois matchs de coupe d'Algérie. La commission de discipline a commis un grave précédent en sanctionnant Bechouche sur la base d'une licence de la saison passée. Par ailleurs, la direction de l'USMH par le biais de son manager génral Benabdellah Kamel, avait interpellé la CFA et la CD sur les réserves techniques formulées lors du match USMH-ESM lorsque l'adversaire avait fait aligner un joueur espoir à la place d'un sénior en portant le maillot de ce dernier. "Du moment que nos réserves techniques sont fondées dans le fond et la forme, on s'est même acquitté de la somme de 50 000 DA, on demande à ce que la CFA ou la commission de discipline nous répondent, qu'ils nous disent qu'on a raison ou tort, pourquoi à ce jour aucune réponse ne nous est parvenue, j'interpelle le président de la FAF et de la LFP pour qu'ils se penchent sur ce dossier, tout le monde avait vu que l'ESM avait commis une grave erreur en alignant un espoir à la place d'un sénior, on réclame nos droits, il faut que la LFP traite les affaires des clubs", dénonce Hadj Kamel. L'USMH occupe seule la 15e place avec un total de 22 points soit avec deux longueurs de retard sur le RCK qui occupe la 14e place au classement général de la Ligue 2. Le club harrachi s'achemine droit vers la division Amateur si les joueurs et l'entraîneur Cherif Hadjar ne réagissent pas lors des prochaines journées.