Sofiane Feghouli, le numéro 10 des Verts, est très optimiste quant à une consécration en Coupe d'Afrique des nations en Egypte. "Nous faisons un excellent travail durant le stage de préparation. Le groupe est prêt. Maintenant, il faut bien négocier ce premier match de poule face au Kenya et prendre les autres rencontres les unes après les autres. Il faut rendre fiers nos supporters et leur ramener la coupe. Moi, je me lève, je me couche en pensant à ça. En fait, je pars en Egypte pour le sacre final. Je pense que tous les joueurs pensent comme moi, sinon il vaut mieux rester chez soi", a affirmé le milieu de terrain de Galatasaray. Et d'ajouter : "Chacun va apporter de son expérience durant cette Coupe d'Afrique. Personnellement, je vais prendre part à ma troisième CAN. Il y a plusieurs joueurs qui ont de l'expérience et qui arrivent à maturité. Nous savons très bien qu'en Afrique c'est différent, il faudra très bien se préparer en perspective. En tout cas, nous travaillons dur à l'entraînement. Les joueurs montent en puissance. C'est très important d'arriver au top en Egypte. Néanmoins, au-delà du travail tactique et du travail de mise en place que nous faisons quotidiennement, à un moment donné, ce sont les jambes, le cœur, la générosité, la solidarité qui feront la différence. Le travail effectué jusque-là me rend optimiste. Je dis chapeau pour le staff qui y est pour beaucoup. Le niveau est très élevé, car il s'agit des 23 meilleurs joueurs. Il y a beaucoup d'intensité, tout le monde veut apporter sa touche en cette Coupe d'Afrique", explique Feghouli. Par ailleurs, "nous nous habituons facilement aux conditions climatiques". Le milieu de terrain de Galatasaray a évoqué les conditions de travail à Doha où il fait très chaud en cette période de l'année. Selon lui, la chaleur n'est pas du tout un handicap pour les joueurs que ce soit durant ce rassemblement ou lors de la phase finale de la Coupe d'Afrique en Egypte, un pays qui connaît des températures très élevées en été. "Le stage du Qatar est la continuité de ce que nous avons fait à Sidi Moussa. Nous avons bien travaillé à Sidi Moussa. Nous sommes tout de suite rentrés sérieusement dans les entraînements. Tout le groupe est à l'écoute. Là, nous sommes à Doha pour nous habituer beaucoup plus au climat qui est similaire à celui qu'on va trouver en Egypte. Je pense que ce n'est pas trop contraignant pour nous. Peut-être, les premiers jours, c'est nouveau, après, ce n'est pas vraiment un problème pour nous. Moi, je n'ai pas vu de joueurs en difficulté, nous nous entraînons en nocturne donc ça va", conclut-il.