Les deux clubs désirent garder le joueur, ce qui les oblige à négocier un accord. L'USM Alger, par le biais de son directeur sportif Anthar Yahia, désire plus que jamais récupérer les services de l'attaquant Zakaria Benchaâ, prêté le mois de janvier dernier au Club sportif de Sfax pour un montant de 50 000 euros avec une option d'achat fixée à hauteur de 100 000 euros avant le 30 juin 2020, et ce, selon les termes du contrat signé entre les deux clubs. Selon une source digne de foi, le CS Sfax, sur recommandation de son entraîneur, a décidé de lever l'option d'achat sur Benchaâ. Ce que l'USM Alger a refusé sur-le-champ, estimant que la demande de la levée de l'option d'achat sur le joueur est intervenue après l'expiration du délai fixé. Selon la presse tunisienne, le CS Sfax menace carrément de saisir les instances internationales afin de transférer définitivement le natif d'Oran. Les médias tunisiens révèlent l'existence d'un bras de fer engagé entre le CS Sfax et l'USM Alger qui veut garder Benchaâ dans son effectif en prévision de la prochaine saison. Toujours est-il que le joueur pourrait terminer la saison footballistique avec le CS Sfax, conformément aux orientations de la FIFA en raison de la crise sanitaire mondiale et du prolongement des championnats dans certains pays. En effet, les contrats des joueurs, y compris les contrats de prêt, des joueurs ont été prolongés par la FIFA et ce, jusqu'à la fin des championnats. De ce fait, le contrat de prêt de Benchaâ sera prolongé de facto au CS Sfax, sachant que le championnat tunisien reprendra le 2 août prochain. Et, selon toute vraisemblance, le club tunisien a jusqu'à la fin du championnat pour lever l'option d'achat sur Benchaâ. Contacté par nos soins, le directeur sportif de l'USMA, Anthar Yahia, révèle "l'existence de négociations avec le CS Sfax". "Nous sommes en discussion avec les Tunisiens pour régler ce dossier dans le respect de la réglementation", dira l'ex-international. A priori, l'USM Alger compte utiliser un argument de taille qui consiste au non-paiement du prêt du joueur qui s'élève à 50 000 euros. Le club n'aurait toujours pas perçu ladite somme.