Le secteur de l'hydraulique de la wilaya de Aïn Témouchent a bénéficié d'une enveloppe de 26 milliards de centimes pour le raccordement au réseau de l'alimentation en eau potable au profit de cinq communes et de certaines localités, dont Houaoura, S'biat et des groupements secondaires des communes de M'saïd, Hammam Bou-Hadjar et Hassi El-Ghella. Une enveloppe financière complémentaire de 10 milliards est destinée à rénover le réseau de l'alimentation en eau potable des communes rattachées aux daïras d'Oulhaça et de Aïn El-Arba. Selon nos informations, cette opération d'envergure touchera la région côtière de Madagh et des exploitations agricoles avoisinantes à partir de Houaoura, douar S'biat, Boukernafa et des localités avoisinantes de la commune de M'saïd, l'alimentation en eau potable au profit des habitants de la ferme Kaïda-Halima située sur la RN 2 reliant Aïn Témouchent à Oran. Une autre opération est destinée à la réalisation d'un réseau d'eau potable des fermes Kebir-Aoued et des groupements d'habitation, la ferme Bouhadi-Saïdi, Belarbi- Larbi et des habitations éparpillées à travers la commune de Hammam Bou-Hadjar. De son côté, Maâmar Merine, secrétaire général de la wilaya, a indiqué que les autorités de la wilaya ont donné la priorité en termes de développement aux zones d'ombre, dans le but de les faire sortir de leur isolement avec l'ouverture des pistes et leur revêtement, l'amélioration du réseau de raccordement à l'eau potable et au réseau d'assainissement, le raccordement aux réseaux d'électricité et de gaz naturel pour atteindre à la fin de l'année un taux d'avancement de plus de 90% contre 100% en ce qui concerne l'eau et l'assainissement. Quant aux exploitations agricoles individuelles éparses, elles seront alimentées à l'énergie solaire et alimentées en eau potable grâce au forage des puits ou par des citernes de l'ADE ou des communes dans le cas où il serait impossible d'être raccordé aux réseaux électrique et AEP. Les autorités locales espèrent atteindre à la fin de l'année un taux de satisfaction global des besoins des zones d'ombres de 98%, notamment en ce qui concerne les routes, l'eau, l'assainissement et l'électricité. M. LARADJ