Même si ce n'est pas encore la grande ruée vers les plages de Mostaganem pour cause de propagation du coronavirus, celles-ci commencent depuis l'annonce de l'ouverture des plages à recevoir chaque jour de plus en plus d'estivants. Ce rush vers la grande bleue trouve son explication dans la persistance de la canicule et le taux d'humidité fort élevé sévissant ces derniers jours dans la région de Mostaganem. Selon les statistiques établies par les services de la Protection civile, depuis le 15 du mois courant, dans l'ensemble des 39 plages de la wilaya autorisées à la baignade, il a été enregistré un peu plus de 66 900 estivants. Les mêmes services indiquent que les éléments de ce corps constitué, en poste dans les différentes plages, ont eu à intervenir 54 fois pour sauver 23 estivants d'une noyade certaine, après qu'ils se sont aventurés dans des conditions difficiles, en plus de la fourniture des soins appropriés dans les plages à 19 personnes victimes de blessures, alors que 12 autres ont été évacuées vers les centres de santé et les établissements hospitaliers. Durant cette même période, les plongeurs de la Protection civile de la wilaya ont évité la noyade d'un enfant de 7 ans à la plage la Crique. La victime a reçu les soins appropriés à l'intérieur de l'ambulance avant d'être évacuée par la suite au service des urgences de Mostaganem dans un état grave, a-t-on ajouté. Une autre intervention des agents de la Protection civile a été enregistrée pour secourir un homme de 41 ans, résidant à Hassi Mamèche, à la plage Chaïbia-Nassira, à l'ouest de Hassi Mamèche. Une fois sauvé, il a reçu les soins appropriés et a été transféré par la suite vers le service des urgences de Mostaganem, a-t-on indiqué. Le lieutenant Mohammedi Mansour, chargé de la cellule de communication, a indiqué que de "grands efforts ont été consentis par les pouvoirs publics afin de prévenir les cas de noyade, dont la plupart sont constatés dans les plages interdites à la baignade (non surveillées), notamment à travers l'ouverture d'un maximum de plages à la baignade". Il a signalé également que certains cas de noyade enregistrés sur des plages surveillées et durant l'horaire de surveillance, notamment des enfants, incombent à la négligence des parents qui laissent leurs enfants se baigner au milieu des foules sans surveillance aux abords des plages.