Le club sportif du MC Alger, présidé par Messaoud Tourki, n'a pas tardé à réagir aux accusations de Tahar Belkhiri, membre de l'AG du CSA et du conseil d'administration de la SSPA le Doyen, accusé de l'avoir exclu de la dernière session de l'AG et d'avoir orchestré la désignation des 50 membres. "Contrairement à ce qui est également prétendu, Belkhiri Tahar n'a jamais été exclu de cette AG pour la simple raison qu'il n'en fait plus partie depuis le dimanche 5 août 2018. Jour où il a présenté sa démission, en insistant et en s'excusant, devant les membres de l'assemblée générale au niveau du cercle du club à Bab El-Oued. Cette décision a été entérinée et portée dans le procès-verbal de l'AGO. Belkhiri Tahar n'est jamais réapparu ou fait la moindre démarche (recours) pour réintégrer l'AG. Contrairement à ce qui a été faussement avancé dans l'article, il n'y a jamais eu une trentaine de procurations, mais quinze (15) sur les soixante-deux (62) présents parmi les quatre-vingt-treize (93) membres que compte l'assemblée générale du CSA/MCA", souligne le CSA. Et d'ajouter : "À ce titre, le CSA rappelle que Tahar Belkhiri a aussi empêché la tenue de l'assemblée générale de mise en conformité avec les textes de loi (décret exécutif 15-74 fixant les dispositions et le statut-type applicables au club sportif amateur) que le club devait tenir impérativement le 22 février 2016 au risque de disparaître définitivement, en fermant le siège du club (villa de Chéraga) qu'il a fait occuper par des ‘intrus' grassement rémunérés. Pour empêcher la tenue de cette AG de survie du club, il a également recouru aux mêmes procédés de voyou pour cadenasser la porte du Cercle sportif de Bab El-Oued. S'agissant des membres exclus dont il parle, le CSA/MCA voudrait bien en connaître l'identité. D'ailleurs, le CSA/MCA n'a jamais fait dans l'exclusion, car s'il avait appliqué la réglementation dans toute sa rigueur (absences et non-paiement des cotisations), bon nombre de membres auraient perdu leur statut de membre de l'AG, y compris lui." Enfin, pour le CSA, "la ‘îssaba' que galvaude cet éternel comploteur, le CSA/MCA lui fait rappeler que le Mouloudia d'Alger s'est toujours refusé d'être instrumentalisé à des fins politiques et partisanes, comme ont voulu le faire certains qui se sont affichés ouvertement avec la îssaba et les photos du président déchu ; et ce, malgré les tentatives de Belkhiri qui avait des affinités personnelles avec des membres du cercle restreint d'un des chefs de parti aujourd'hui emprisonné". S. L.