À cause des mesures sanitaires imposées pour la lutte contre la pandémie du coronavirus, les obsèques du regretté Rezki Maghrici, ancien défenseur international de la JSK des années 1980 se sont déroulées, jeudi après-midi, dans la stricte intimité familiale, mais ses anciens compagnons du fameux "Jumbo-JET" des années 1980 ont tenu à rallier le cimetière Sidi-Amar de Draa Ben-Khedda pour s'incliner, une dernière fois, à la mémoire de leur vaillant coéquipier de la belle époque, emporté par ce maudit virus, mercredi soir, au CHU Nédir-Mohamed de Tizi Ouzou où il avait été hospitalisé quelques heures auparavant. C'est ainsi que l'on a noté la présence des Iboud, Abdeslam, Sadmi, Haffaf, Younsi, Adjouti, Djahnit, Harb, Nacer Belhadj et autres Gaouaoui aux côtés des anciens joueurs et dirigeants de l'USM Draa Ben-Khedda, le club de sa ville natale où le défunt avait effectué ses tous premiers pas en 1969 avant de rejoindre la JSK en 1973. "J'ai connu Maghrici au lycée Amirouche de Tizi Ouzou en 1973 et je lui ai aussitôt proposé de nous rejoindre à la JSK, ce qu'il a fait avec plaisir, vaillance et fierté pour réussir alors une belle carrière footballistique puisqu'il a remporté de nombreux titres nationaux et africains tout en collectionnant plusieurs sélections en équipe nationale aux Jeux méditerranéens de Split en 1979 et aux JO de Moscou en 1980", dira son ancien capitaine d'équipe Mouloud Iboud qui était encore sous le choc pour avoir perdu, dit-il, "un coéquipier, un ami de longue date et un véritable frère". De son côté, Kamel Abdeslam avait bien du mal à retenir ses sanglots car, "la JSK a perdu, dit-il, un joueur talentueux et un coéquipier aux qualités humaines et sportives tout simplement exceptionnelles". L'ex-défenseur international Hamid Sadmi avait bien du mal, lui aussi, à exprimer toute sa douleur après cette disparition brutale, lui qui a souligné que "Maghrici était un équipier modèle, l'ami de tout le monde, mais c'était aussi un voisin de palier d'une quarantaine d'années que j'ai toujours considéré comme un frère de tous les jours". Par ailleurs, d'anciens joueurs de la JSK comme Fergani, Menguelti et Amara ont tenu aussi à faire part de leur consternation après la subite disparition de leur ancien coéquipier des années 1980 qui a tiré sa révérence, et ce, quelques jours à peine après la disparition de son coéquipier d'antan Mohand-Chérif Hannachi. Mohamed HAOUCHINE