Il s'agit du RCR, de l'ESS, du MCO, de l'USMBA, de l'USB, de l'ASAM, de la JSK, de l'ASO, du WAT, du CABBA, du NCM, de l'OM et de la JSMS. Comme à chaque ouverture de la période des transferts, la CNRL (Commission nationale de résolution des litiges) de la FAF transmet une liste des clubs interdits de recrutement en raison du non-payement des dettes des joueurs. Ces derniers, munis de verdicts de la CNRL, n'ont toujours pas été payés par les équipes concernées. Selon une source digne de foi, la liste transmise cette semaine par la CNRL à la LFP à l'occasion du mercato hivernal, prévu du 22 mars au 11 avril, comporte 13 clubs interdits de recrutement, à savoir le RCR, l'ESS, le MCO, l'USMBA, l'USB, l'ASAM, la JSK, l'ASO, le WAT, le CABBA, le NCM, l'OM et la JSMS. Seuls donc le MCA, l'USMA, le CSC, le CRB, le NAHD, le PAC et la JSS peuvent recruter. Du coup, un constat saute aux yeux : mis à part le NAHD et le PAC, ce sont les clubs parrainés par les sociétés nationales, à savoir le MCA (Sonatrach), l'USMA (Serport), le CSC (Groupe Abar), le CRB (Madar), JSS (Enafor) qui échappent, grâce à un financement généreux, à la sentence de la CNRL. Cet état de fait, de plus en plus décrié par les clubs marginalisés par l'Etat, implique même des retombées sur le plan des résultats. En outre, certains clubs inscrits sur la liste de la CNRL sont montés au créneau pour revendiquer le payement des droits TV afin de payer justement ces dettes. C'est le cas de la JSK qui a deux dossiers de litige avec ses anciens joueurs à la CNRL (Toufik Addadi et Hamza Banouh). À ce titre, le 25 février dernier, la LFP a apporté des précisions au sujet des dettes des joueurs dans un communiqué publié sur son site officiel : "Lors de la réunion du bureau fédéral tenue le 10/8/2020, il a été décidé de payer les joueurs qui disposent de notifications de décisions de la Commission nationale de résolution des litiges, et ce, à partir des droits TV une fois que l'entreprise publique l'EPTV aura procédé au paiement de ces droits comme suit : 30 millions de dinars pour la Ligue Une ; 10 millions de dinars pour la Ligue Deux. À noter que les droits en question concernent les saisons 2018-2019 et 2019-2020 et que l'EPTV n'a pas honoré à ce jour ses engagements. La Commission nationale de résolution des litiges est le seul organe habilité à décider d'octroyer les licences aux clubs, après acquittement de leurs dettes, et la LFP ne fait qu'appliquer les décisions de la commission en question. Par ailleurs, la LFP rassure les joueurs que le paiement de leur dû sera effectué dès la réception des droits TV. La LFP se tient à la disposition des clubs et des joueurs et confirme que ses portes seront toujours ouvertes." Il est vrai qu'une fédération qui ne paye pas les droits TV des clubs ne peut logiquement pas réclamer de l'argent, fût-il celui des joueurs, à ces mêmes clubs.