Plus d'une centaine d'Algériens, en majorité des étudiants, bloqués en Tunisie depuis le mois de mars 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, dont la plupart sont sans ressources financières, ont organisé un sit-in, à la fin de la semaine écoulée, devant l'ambassade d'Algérie pour réclamer une fois encore leur rapatriement. N'en pouvant plus d'attendre l'ouverture des frontières terrestres et aériennes, les manifestants ont exigé d'être reçus par l'ambassadeur d'Algérie à Tunis, Azzouz Baâlal, pour lui exposer les difficultés qu'ils vivent du fait de cet exil forcé, rapportent des parents qui se sont rapprochés de Liberté. Ces derniers, en contact permanent avec leurs enfants, affirment que le diplomate algérien a pris note de leurs sollicitations en promettant d'user de toute son influence pour les solutionner. Toujours selon les familles des Algériens bloqués, Azzouz Baâlal aurait notamment pris en charge le problème des personnes possédant des véhicules et qui seront contraintes de s'acquitter auprès de la douane tunisienne d'une amende d'au moins 2 000 dinars tunisiens (l'équivalent de 14 millions de centimes en dinar algérien) pour dépassement, bien malgré eux, du permis de circulation diptyque, qui n'a pas été renouvelé depuis 15 mois maintenant.