La Compagnie aérienne nationale Air Algérie a rapatrié, samedi dernier, 302 ressortissants algériens bloqués en France en raison de la pandémie du Covid-19, a déclaré à la presse le porte-parole d'Air Algérie, Amine Andaloussi. Ces nouveaux rapatriés viennent ainsi s'ajouter aux 30 863 citoyens algériens bloqués à l'étranger, du fait de la propagation de la pandémie de coronavirus, puis rapatriés depuis mars dernier, selon les chiffres communiqués jeudi par le ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué. Ce nombre de citoyens rapatriés a été établi depuis le début des opérations de rapatriement, en mars 2020 et ce jusqu'au 3 septembre 2020, précise-t-on. Ainsi donc, informe Air Algérie, «le vol du samedi 5 septembre 2020 a rapatrié 302 ressortissants à partir de l'aéroport d'Orly (Paris) à bord d'un Airbus A330 qui a atterri, samedi dernier à 18h30, à l'aéroport international Houari Boumediene». Les ressortissants rapatriés ont été dirigés directement vers les centres de mise en quarantaine pour leur prise en charge sanitaire pendant une semaine. Un autre vol est programmé pour vendredi 11 septembre, a fait savoir la même source. Cette opération s'inscrit dans le cadre de la 4e phase de rapatriement, en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour le retour de tous les ressortissants algériens bloqués dans différents pays. Les autorités algériennes ont mobilisé, à cet effet, plus de 115 vols et quatre traversées maritimes, en sus des opérations de rapatriement effectuées à travers les frontières terrestres, des citoyens bloqués en Tunisie, Libye et Mauritanie. Ces opérations de rapatriement se poursuivront pour la 4e et dernière phase. Durant les précédentes opérations, 631 citoyens sont arrivés les 28 et 29 août 2020 provenant de l'aéroport d'Orly-Paris. Il y a lieu de relever que la pandémie du Covid-19 a, en sus des contaminations et des décès engendrés, causé des perturbations importantes quant aux déplacements des individus. Ceux-ci sont composés d'étudiants, de personnes en visite familiale, de malades qui ont raté nombre de rendez-vous médicaux, d'hommes d'affaires, tout comme de touristes qui ont vu leur programme chamboulé, surtout en ce qui concerne les retours aux postes de travail d'où une «désertion» relative dans les entreprises productrices, provoquant ainsi un ralentissement certain de l'activité, déjà perturbée par l'absence de transport des grandes lignes, dans le pays.