Dans le cadre du plan quinquennal en cours, 5 750 logements ont été inscrits pour la wilaya de Oum El Bouaghi. L'enveloppe allouée à ce programme s'élève à 2 875 millions de DA et 3 741 logements ruraux sont en cours de réalisation alors que 1 999 n'ont pas encore été lancés et seuls 10 ont été réceptionnés. Pour l'année 2006, il est prévu la réception de 648 unités, ce qui représente le restant des programmes 2002, 2003 et 2004 ainsi que la réception de 1 375 unités du programme quinquennal, cependant, certaines contraintes ont été constatées sur le terrain. L'on citera entre autres les retards enregistrés, au niveau de la CNL pour règlement financier des différentes tranches, le changement de quelques bénéficiaires, après les enquêtes, les problèmes liés au foncier des EAC, EAI, absence d'acte de propriété, des retards dans l'élaboration des listes par certaines communes et le refus. Ce qui a entraîné, parfois, l'arrêt des travaux comme cela s'est passé à Aïn Zitoun ou Meskiana pour ne citer que celles-ci. La formule LSP reste méconnue pour beaucoup de citoyens. On n'y se bouscule pas au portillon. Le programme concerne 5 250 unités touchant 10 communes sur 29, confiées à 25 entreprises de promotion dont 5 publiques. 3 315 sont en cours de réalisation. Le programme transféré sur le quinquennal est de 2 190 unités, ceux qui ont démarré avant n'avaient pas de décisions de financement, cela dit, certains promoteurs validés, ne se sont pas, encore, manifestés. Les responsables pensent, déjà, au retrait du terrain, à Oum El Bouaghi-ville, sur 1 625 LSP 634 sont en cours de construction, l'Urbaco n'a pas, encore, démarré les 424 et n'a pas présenté de listes, ce qui retarde l'opération. À AIn Mlila, 2 451 dont 1 452 en cours de réalisation, 480 à Ouled Hamla et 479 à Aïn Beïda sur un ensemble de 912, le reste en cours de lancement, l'EPLF Béjaïa qui réalise 528 unités dont 326 en cours a été destinataire de deux correspondances de la part de la Dlep aux fin de transmettre les listes des bénéficiaires. Ce qui, jusqu'à présent, n'a pas été fait, on parle même du transfert des unités restantes vers l'Aadl. Signalons aussi que les promoteurs préfèrent les terrains des centres urbains, la viabilisation étant à leur charge. Ce qui fera dire à Aliouche Mohamed (Dlep d'Oum El Bouaghi) : “On ne libère pas l'aide en l'absence de viabilisation.” Comme pour le logement rural, le LSP se heurte aux problèmes des assiettes foncières, comme c'est le cas à Aïn Beïda et Aïn Fakroun, la lenteur des enquêtes administratives sur la nature juridique du terrain et sur les bénéficiaires, de la part de la CNL qui obligent, parfois, le promoteur à réviser la liste des bénéficiaires, la cherté des matériaux de construction et le manque flagrant de main d'œuvre spécialisée. Selon le Dlep, 223 unités seront réceptionnées en 2006. B. Nacer