La commune de Aïn Abassa, avec une population de plus de 17 000 habitants, ne dispose que d'un CEM d'une capacité de 600 places ayant ouvert ses portes au début des années 1980. Aujourd'hui, cette infrastructure scolaire est saturée avec un nombre de plus de 1 200 élèves, qui viennent des localités avoisinantes situées en zone montagneuse comme El Kharba, Aïn Guellou, Takouka, Batma et Chaâbar Chorfa. Un projet de CEM d'une capacité de 600 places pédagogiques, d'un montant de 61 millions de DA, est prévu dans la localité d'El Batma, distante de 5 km du chef-lieu communal. Le choix du lieu est judicieux car la plupart des élèves résident dans la région. Cela permettra d'éviter les aléas du transport, surtout en hiver, qui y est très rigoureux, surtout avec des chutes de neige assez fréquentes. Seulement, certaines personnes influentes, d'après des citoyens qui se sont rapprochés de notre bureau, tentent de déplacer le projet à Aïn Abassa. Une personne faisant partie de l'exécutif communal posséderait sur des terres domaniales, à El Batma, un poulailler, et la réalisation d'un établissement dans ce site, qui englobe une population de près de 4 500 âmes, arrêterait son activité pour des raisons évidentes d'hygiène sanitaire et d'environnement. Les citoyens, inquiets, nous ont affirmé que le sort de leurs enfants et leur avenir sont remis en cause et interpellent les autorités compétentes pour le maintien du lieu du projet. Farid Benabid