L'appel à la grève d'une journée, lancé par l'intersyndicale de la Fonction publique pour réclamer, notamment, de meilleurs salaires, n'a pas été suivi d'effet à Oran où les administrations, les hôpitaux et les universités ont fonctionné normalement, a-t-on constaté sur place. M. Mecheri, du Snapap, lui, parle “d'un taux de suivi de 65%”. Il cite les exemples de “la mairie de Bir El-Djir, paralysée à 100%, de l'hôpital d'El-Mouhgoun, perturbé à 80%, et du CHU à 45%”. Pour M. Mokhtari, du Cnes à l'université d'Es-Sénia, “les cours n'ont été perturbés qu'à 20%”. À l'USTO, les cours et les travaux dirigés ont été assurés normalement, a-t-on constaté sur place. Dans la plupart des lycées visités, les profs ont assuré les cours. La grande mairie d'Oran, à l'instar de la plupart des administrations, a aussi fonctionné normalement. A. T.