LAGHOUAT JOURNEES D'INFORMATION SUR LE SIDA Organisées sous l'égide de la Direction de la jeunesse et des sports et financées par l'Association pour l'information et la communication de la jeunesse, les journées d'information sur le sida ont pris fin hier à Laghouat. Huit jours pour sensibiliser la société et les pouvoirs publics aux conséquences de ce fléau. Professionnels de la santé, psychologues et imams ont pris part à cette semaine de sensibilisation. Selon Mme Fatima Rezzoug, psychologue, ces journées sont une occasion pour les professionnels de répondre aux nombreuses questions posées par les jeunes. Rappelons que, selon les services de prévention de la DSP de Laghouat, un seul cas a été signalé à Laghouat et quatre à Aflou, et ce, sans parler des probables cas séropositifs qui échapperont à un éventuel dépistage, qui, à l'heure actuelle, n'est pas opérationnel. Il est regrettable de noter, enfin, que bon nombre d'associations de jeunes étaient absentes à cet important rendez-vous. Rachid KADA AIN EL HAMMAM ELÈVES CHERCHENT PROFESSEUR DE LANGUE “Peut-on concevoir une classe de sciences exactes sans professeur de mathématiques ? Que dire de la filière, toute nouvelle de langue étrangère sans cette langue de choix, en l'occurrence l'allemand ?” expliquera un parent d'élève au lycée Ben-Boulaïd d'Aïn El Hammam. En effet, depuis le mois de septembre, plusieurs lycées de la Kabylie profonde, à l'exemple de ceux de l'ex-Michelet, d'Iferhounène, de Yattafene, d'Akbil, de Ben Yenni… (excusez du peu !), où des centaines d'élèves, alléchés d'apprendre la langue de Goethe et de Nietzsche, se voient dotés d'un creux de 5 heures par semaine, ce qui, par simple calcul, donnera un cumul de retard avoisinant les 70 heures perdues. “Qui répondra du retard accumulé, alors que nous sommes en fin du premier trimestre ?” s'interroge Yacine, un élève de 2e AS (filière langue étrangère). Un de ses nombreux camarades ajoutera, mécontent : “Le comble est que ni l'administration ni nos parents n'osent réclamer pourquoi l'on tarde encore à affecter un enseignant de langue allemande.” Décidément, l'indifférence des uns et l'angoisse des autres atteindront sans doute leur paroxysme dès lors que ces centaines de lycéens tentent de s'en sortir des examens de fin du trimestre, mais sans leur langue étrangère de prédilection. “Alors, à quand nous affectera-t-on un prof d'allemand ?” s'interrogent ces lycéens. LIMARA B. CITE SAHEL-BOUBERAK À SIDI DAOUD (BOUMERDÈS) DE L'EAU SALEE DANS LES ROBINETS ! Les habitants de haï Sahel-Bouberak dépendant de la commune de Sidi Daoud ainsi que les douars environnants dans la wilaya de Boumerdès, se plaignent d'un grand problème qui a rendu leur vécu très difficile. Il s'agit du phénomène du mélange d'eau salée avec l'eau potable. En effet l'eau qui coule dans les robinets des habitants de Sahel-Bouberak a un goût salé. Cette situation a suscité grogne et mécontentement au sein de la population locale, laquelle ne sait plus à quel saint se vouer. Selon les dires des habitants, cette situation date de plusieurs semaines. “On ne peut ni la boire ni l'utiliser pour la lessive. On a à maintes reprises signalé cette situation mais en vain.” Les citoyens de haï Sahel Bouberak révèlent que ce mélange d'eau potable avec de l'eau salée, probablement l'eau de mer, a été causé par les opérations d'extraction illicite et anarchique de sable, ce qui a provoqué ce mélange de l'eau de l'oued Sebaou et celle du forage qui alimente la région. Les habitants de Sahel-Bouberak attendent toujours la réalisation d'un autre forage qui leur permettra d'avoir de l'eau potable, au sens propre du mot. NACER ZERROUKI