Le gardien de but mouloudéen et remplaçant de Hichem Mezaïr, le prometteur Seddik Bouhedda, estime que le stage à Témouchent a été une réussite. Il affirme également en avoir marre des promesses non tenues de son président, Youssef Djebbari. Liberté Foot : Tout d'abord, comment ça se passe avec le nouvel entraîneur, le Portugais Eurico Gomès ? Seddik Bouhedda : Très bien. D'après ce que nous avons pu constater, c'est un professionnel qui aime son travail et le fait le plus correctement possible. Avec lui, le courant passe très bien. Il nous a fait travailler très sérieusement sans pour autant que nous ressentions un quelconque ennui. Outre le travail physique visant à corriger nos imperfections sur ce plan, nous avons beaucoup travaillé avec le ballon. Il a tout fait pour qu'on assimile vite et bien ses méthodes et ses visions technico-tactiques. Donc, tout porte à croire que le MCO entamera la suite du parcours dans de bien bonnes conditions… Sincèrement, je ne le pense pas. Pour que nous puissions, nous les joueurs, bien faire notre travail, il faudra que la direction du club honore ses engagements envers nous. Or, nous attendons toujours d'être régularisés. Djebbari avait pourtant promis de nous verser notre dû aujourd'hui (NDLR : propos recueillis jeudi 9 février à la mi-journée). Finalement, nous avons appris qu'il est à l'étranger et qu'il ne rentrera que ce vendredi (NDLR : hier) ou dimanche. Autrement dit, nous n'allons pas être payés comme on nous l'avait promis. Comment comptez-vous agir dans ce cas ? Me concernant, c'est simple. Même très simple. Si Djebbari ne régularise pas ma situation, je quitterai le MCO, un point c'est tout. Le président doit nous payer au lieu de nous mentir et de nous mener en bateau. Lorsque j'ai insisté pour avoir ma libération au mercato afin que je puisse jouer ailleurs et gagner de l'argent, au MCO, on m'a dit, reste et tu auras ton argent. En fin de compte, hormis la rencontre face au PAC, je n'ai ni joué ni encaissé mon argent. C'est vous dire que je suis doublement perdant dans l'affaire. Donc, dès que Djebbari rentre à Oran, je suis décidé à aller le voir pour qu'il me verse mes arriérés. Sinon, je ne remettrai plus les pieds au club. A. K.