M. Hachemi Djiar poursuit ses déplacements à travers les communes de la wilaya de Boumerdès, privilégiant le travail de proximité et le contact direct avec les populations. Après Boudouaou, Ouled Moussa, Zemmouri, Zaâtra, Si Mustapha, Issers, Bordj Ménaïel, Ammal, Corso, Boumerdès, Cap Djinet, Legata où un accueil chaleureux lui a été réservé, M. Djiar a été hier à Naciria, aux Issers et à Legata où il a animé des meetings avant d'aller, comme à son habitude, à la rencontre des citoyens. En sillonnant ces contrées de l'Algérie profonde dont la plupart touchées par le terrorisme et rarement visitées par des ministres, M. Djiar a réussi à briser un tabou et colmater des brèches en matière de communication laissé par les différents responsables. Que ce soit à Ammal et Si Mustapha, dont les maires ont été assassinés par les terroristes ou Legata, le ministre a non seulement impressionné, mais il a surpris même ses accompagnateurs qui ne s'attendaient guère aux résultats de ces sorties. “Il y a plus de 20 ans que n'avons pas vu de ministre”, a affirmé un vieillard de Cap Djinet venu se plaindre du manque de l'eau potable et d'une permanence d'un centre de santé de la ville. Le ministre prend note de ses préoccupations puis traverse le route pour aller à la rencontre d'un groupe de jeunes chômeurs attablés dans un café du centre-ville. Les jeunes vident leur sac. Le chômage, el-hogra, la marginalisation, le manque de loisirs, le comportement du maire… Tout ou presque a été dit au ministre qui a promis être leur premier avocat. M. T.