L'Union des journalistes arabes (UJA) a publié, jeudi au Caire, son deuxième rapport sur “la liberté de la presse” dans le monde arabe qui décrit la situation de la presse et des journalistes dans le monde arabe en 2006. Le rapport fait état d'une “amélioration en matière de liberté de la presse dans des pays comme l'Algérie, la Syrie, le Qatar, les Emirats arabes unis, le Liban, le Maroc, la Palestine et l'Irak”, alors que “la situation n'a pas changé au Koweït, Bahreïn et au Yémen”. Pour le rapport, “le pays où les journalistes courent les plus grands risques dans le monde est l'Irak”, où 50 journalistes ont trouvé la mort d'après des statistiques de l'UJA. Par ailleurs, le rapport a relevé des cas “d'enlèvement” de journalistes (5 pays), de torture (2 pays), “d'interdiction d'exercer” (3 pays), de “licenciements” (8 pays). En outre, le document a relevé pour l'année 2006, des cas d'interpellations de journalistes (9 pays), de fermeture totale (2 pays) et provisoire (3 pays) de journaux, voire même des cas de saisie de journaux après leur publication (3 pays). Le nombre des journalistes arabes s'élève à 34 506, contre 5 016 journaux, toutes catégories confondues, dont 276 quotidiens, 507 hebdomadaires, 3 758 journaux spécialisés, soit un quotidien pour 1,108 million d'habitants, selon le rapport. Pour ce qui est de la presse audiovisuelle, certains organes appartiennent au secteur privé (10 pays), d'autres au secteur public (19 pays) et d'autres encore au secteur semi-public (3 pays).