Un enfant âgé de dix ans a été mortellement piqué par un scorpion à Al Baïdha, commune située au nord du chef-lieu de la wilaya de Laghouat. C'est la deuxième victime de piqûre scorpionique que vient d'enregistrer cette année la wilaya de Laghouat après celle qui a coûté la vie, il y a quelques semaines, à un enfant de dix ans dans son sommeil profond, à Bellil. Il faut dire que le manque d'hygiène environnemental, la promiscuité et l'obscurité sont, entre autres, quelques facteurs qui contribuent à la prolifération de cette pathologie, pourtant contrôlable. Le scorpion étant un insecte morphologiquement fort, il survit ainsi à beaucoup d'aléas. Il peut se passer, nous dit-on, d'alimentation très longtemps. Traditionnellement, on conseille aux familles du Sud de recourir à l'élevage de poules et autres volatiles qui sont les prédateurs avérés de cet animal. En cette période de canicule, l'envenimation par le scorpion n'a épargné ni les zones urbaines ni celles rurales des régions des Hauts-Plateaux et celles du Sud, pour y sévir violemment. Un mort de plus est un mort de trop. C'est une menace qui pèse sur la santé publique dans toutes les régions du sud du pays. Les commissions d'hygiène au niveau des communes restent, en grande partie, responsables des contre-performances réalisées en matière de santé publique. Malgré leur faible rendement, celles-ci continuent à “briller” par leur absence sur le terrain. Ne serait-il pas opportun de les redynamiser avant que le scorpion ne fasse d'autres victimes ? AREZKI BOUHAMAM