Les étudiants de la faculté de droit de l'université Mentouri de Constantine semblent décidés à mener leur mouvement de protestation jusqu'au bout. Ils menacent de fermer, aujourd'hui, l'accès au campus Tidjani-Hadem, si les instances concernées ne réagissent pas. Selon le deuxième communiqué adressé à notre rédaction, plusieurs lacunes entravent le déroulement des cours au niveau de cet institut. Il s'agit, selon les représentant de la section de l'Union nationale des étudiants algériens, de l'absence de dialogue avec l'administration et le déficit flagrant en matière d'encadrement. Une plate-forme de revendications a été établie portant principalement sur l'ouverture des portes du dialogue entre les étudiants, notamment ceux inscrits en 3e et 4e années, et l'administration. Le doyen de la faculté en question, contacté par nos soins, n'a pas caché son étonnement quant à la décision de grève prise par l'UNEA. “Je n'est reçu aucun document à propos de cette décision, même les membres du bureau de l'UNEA n'ont pas pris attache avec nous depuis la semaine dernière pour discuter des lacunes soulevées”, explique ce responsable qui a tenu à préciser que le problème de l'encadrement ne se pose pas, puisque des recrutement sont faits à chaque rentrée universitaire pour renforcer l'effectif des professeurs. Radia M. A.