Les environnements immédiats des établissements scolaires et universitaires sont devenus des espaces privilégiés pour les délinquants. Les agressions y sont légion et inquiètent les parents d'élèves, notamment ceux scolarisés à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Ces derniers sont montés au créneau pour dénoncer le laxisme observé dans la gestion de la sécurité en milieu scolaire, lors d'une rencontre avec le wali. Certaines associations, devant leur ras-le-bol ont demandé carrément l'autorisation de prendre en charge la sécurité sur ces lieux. Cette colère existe également dans le milieu estudiantin. Plusieurs pétitions ont été signées au cours de la semaine passée à travers lesquelles les étudiants dénoncent l'insécurité. Les étudiants de la faculté de médecine, au campus Chihani-Bachir à l'entrée de la cité Emir-Abdelkader, semblent décidés à mener leur mouvement de protestation jusqu'au bout, menaçant d'entamer une grève illimitée si les instances concernées ne réagissent pas. Ils considèrent l'environnement immédiat de leur faculté un espace à haut risque. Selon leurs délégués, les agressions à l'arme blanche se sont multipliées sur le trajet faculté-CHUC, une centaine de mètres seulement, et ce, en raison de l'absence d'un dispositif sécuritaire dissuasif. Un autre mouvement de protestation a été observé, durant la même période, par les résidentes de la cité Ali-Mendjli I, pour dénoncer le même phénomène, celui de l'insécurité qui prévaut depuis la rentrée universitaire. Cette fois-ci, ce sont les agents de sécurité de la cité même qui sont pointés du doigt. Madani R.