Le revêtement pour la route de Bouchiker Parce que relevant des communes en proie à des difficultés financières immenses, les routes communales de la région ne doivent, de temps à autre, leur salut qu'à l'aboutissement de leurs propositions annuelles de projets dans le cadre des plans communaux de développement (PCD). Ce qui n'est malheureusement pas le cas très souvent. Et même quand une enveloppe est allouée pour réhabiliter un quelconque tronçon, il faudra s'ingénier à convaincre un entrepreneur qui puisse accepter ce projet, “insignifiant” à leurs yeux. L'exemple d'un tronçon de 1 100 mètres au niveau du village d'Agouni-Fourrou, pour lequel une enveloppe de 255 millions de centimes a été accordée il y a deux ans, est édifiant à plus d'un titre. L'entreprise choisie à cet effet n'a pas honoré à ce jour le marché, et les autorités communales d'Aït Toudert l'ont résilié avant de mettre la main sur une autre qui a accepté, ce qui s'apparente apparemment à une corvée. Sonelgaz à l'index De nombreux foyers du village de Bouchiker ont vu leurs appareils électroménagers détériorés en raison d'inhabituelles variations de tension électrique, passant instantanément d'une extrémité à une autre. À l'origine de cet incident, les vents violents qu'a connus la région ayant provoqué le chevauchement de phases par endroits. Mais ce qui a irrité le plus les habitants, passant au second plan les incommensurables dommages occasionnés, c'est l'attitude des agents de la Sonelgaz qui ne sont intervenus que quatre jours après et “avec dédain”, a tenu à témoigner plus d'un, s'interrogeant sur la prise en charge de cet énorme préjudice. Un de nos interlocuteurs déclare avoir perdu la presque totalité de son électroménager puisque “j'ai perdu, poursuit-il, l'usage d'un réfrigérateur, de trois téléviseurs, d'un démodulateur numérique et d'une chaîne stéréo”. Des citoyens ont fait constater les dégâts par un huissier de justice. Assirem K.