Razel a été ciblée pour la seconde fois par des attaques terroristes. La première remonte au 21 septembre dernier (7 blessés dont deux Français et un Italien), alors que la seconde vient d'être perpétrée près de Béni-Amrane. Actuellement, Razel est sur deux projets en Algérie. Le premier concerne la réparation du tunnel ferroviaire d'Ammal à Béni-Amrane (Boumerdès), endommagé au début de l'année suite à la collision d'un train de transport de carburant et d'une locomotive. Le second est la construction du barrage de Koudiat Acerdoune (Bouira), dans la région d'Alger. Ce barrage devait, selon les dernières déclarations du ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, être réceptionné en novembre prochain. Déjà le directeur de la communication de Razel, Jean-Marie Sifre, a affirmé hier (sur le site lepoint.fr) qu'“en plus du rapatriement des six expatriés français travaillant à la rénovation du tunnel de Béni-Amrane (…), une centaine d'ouvriers algériens devraient poursuivre un certain temps le chantier. Nous n'avons pas entamé de discussions avec les autorités sur l'avenir du chantier et sur notre avenir en Algérie. Nous les entamerons après le retour de nos six expatriés.” Même si ce n'est pas affirmé clairement, les travaux sur ce chantier peuvent d'ores et déjà être considérés à l'arrêt. Concernant le barrage de Koudiat Acerdoune, le responsable de la filiale française de l'allemand Bilfinger Berger (depuis 1994) précise que sur place, il y a 27 Français et 17 Italiens. “Tous les collaborateurs de Razel partent en Algérie sur la base du volontariat et pour l'instant, aucune décision n'a été prise les concernant.” Rappelons que Razel a ouvert un bureau à Alger depuis 1999 et qu'elle travaille sur le territoire algérien depuis…1954. Salim KOUDIL