Arrivé il y a près de 4 ans à la tête du consulat d'Algérie à Vitry-sur-Seine, Rachid Hadbi s'apprête à quitter ses fonctions pour réintégrer la centrale à Alger. Son passage dans cette circonscription restera marqué d'une pierre blanche aussi bien dans l'esprit de la communauté émigrée que dans celui des autorités françaises. Lancement de projets de coopération décentralisée avec des villes algériennes, délocalisation des affaires consulaires pour se rapprocher des nationaux, impulsion du mouvement associatif, disponibilité : en reconnaissance de ce travail colossal, plusieurs distinctions lui ont été décernées. Hier, il a reçu la médaille de la ville de Nevers des mains du sénateur maire Didier Boulaud, lors d'une cérémonie à laquelle se sont jointes les associations des Algériens de la Nièvre. “C'est lui qui a réussi à nous réunir. Avant son arrivée, on ne se connaissait même pas”, témoignait affectueusement un octogénaire de Sétif. Le même jour, M. Hadbi recevait une médaille frappée à son nom des mains du préfet, Gilbert Tayet. D'autres cérémonies à son honneur sont prévues le 21 juin à Créteil et le 28 à Alfortville, toujours en association entre les autorités et la communauté émigrée. M. Hadbi a placé la barre à une hauteur à laquelle devraient se hisser certains de ses pairs.