Le nouvel ambassadeur d'Algérie à Belgrade, M. Abdelkader Mesdoua, a présenté lundi ses lettres de créance au président de la Serbie, M. Boris Tadic, qui a souhaité le “renforcement” des relations de coopération algéro-serbe, a-t-on appris hier. Dans l'échange d'allocutions qui a eu lieu à cette occasion, M. Mesdoua a évoqué les “liens historiques”, soulignant l'”exemplarité” des relations entre les deux pays et la “profonde amitié” entre les deux peuples. Il a rappelé que l'ex-Yougoslavie avait été le premier Etat européen à reconnaître le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), en 1959. Il a également mis l'accent sur l'attachement des deux pays aux idéaux de liberté, de paix et de justice et au respect de la légalité internationale et les principes du droit international. Le diplomate algérien a exprimé la disponibilité de l'Algérie à relancer et à renforcer la coopération économique bilatérale, la nécessité de la rénovation du cadre juridique de coopération et la réunion prochaine de la commission mixte entre les deux pays. Il a aussi relevé la “disponibilité de l'Algérie pour la relance du dialogue politique avec la Serbie, à travers la multiplication des rencontres de haut niveau entre les responsables dans les deux pays et la disponibilité de l'Algérie à œuvrer à la réalisation d'une visite à Belgrade du ministre des Affaires étrangères”. Dans son allocution, le président Tadic a mis en exergue les “liens traditionnels d'amitié existant entre les peuples algérien et serbe”, appelant à la promotion et au renforcement des relations de coopération bilatérale entre l'Algérie et la Serbie dans les différents domaines, notamment économique et industriel. Il a souhaité que ces relations s'élèvent au niveau qui était le leur au temps de l'ex-Yougoslavie. Le chef de l'Etat serbe a tenu à préciser que le “but stratégique” de son pays est l'intégration à l'Union européenne (UE). Il a exprimé sa “conviction que les bonnes relations d'amitié et de coopération” qui existent entre son pays et l'Algérie “continueront à s'améliorer, même après l'entrée de la Serbie dans l'UE”.