Deux jours après l'élimination des 12 terroristes par les forces de l'ANP près du village Aït Khalfoune, dans la daïra de Béni Douala, le numéro deux de l'ex-FIS, Ali Benhadj, a été aperçu, samedi dernier, en fin de journée par des citoyens dans la wilaya de Tizi Ouzou. Selon des sources crédibles, Ali Benhadj a été aperçu une première fois à l'entrée de la sûreté de daïra de Béni Douala où il s'est rendu pour tenter de confirmer la véracité de l'information qui circule avec insistance à Tizi Ouzou, et même rapportée par quelques journaux, sur la présence de son fils Abdelkahar parmi le groupe des 12 terroristes abattus, jeudi dernier, à minuit. Dans la même journée, la présence d'Ali Benhadj, qui était accompagné de son fils et de son frère, a été signalée également au CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou, a indiqué notre source expliquant qu'il s'est directement dirigé vers la morgue pour reconnaître le corps de son fils Abdelkahar, si jamais il figurait parmi ceux des 12 terroristes abattus. Mais, a ajouté encore notre source, Ali Benhadj est ressorti de la morgue sans reconnaître le corps de son fils car les 12 corps sont calcinés et déchiquetés et, par conséquent, méconnaissables. Une prise de sang aurait été, toutefois, pratiquée sur “ce visiteur” particulier de la morgue de l'hôpital de Tizi Ouzou où la police scientifique poursuit l'opération d'identification avec les tests ADN. Pour rappel, le fils d'Ali Benhadj, Abdelkahar, a rejoint le maquis il y a près de deux ans. Sa présence parmi les groupes terroristes activant en Kabylie a été signalée pour la première fois en juillet 2007 parmi un groupe encerclé dans le massif forestier de Yakourène, où les forces de l'ANP avaient mené une opération de ratissage durant un peu plus d'un mois. Durant cette période aussi, Ali Benhadj a été signalé à plusieurs reprises dans la wilaya de Tizi Ouzou, notamment dans la région de Yakourène. Samir LESLOUS