Ils ont été mis hors d'état de nuire au cours d'une embuscade tendue dans la soirée de samedi par les militaires qui ont pu récupérer cinq armes de type Kalachnikov à la fin de cette opération déclenchée sur la base de renseignements faisant état de la présence, dans la région, d'un important groupe terroriste. Cinq islamistes armés affiliés à l'ex-GSPC ont été abattus avant-hier, samedi, vers 22h par les forces de l'ANP près du village Ihidoussen, sur les monts de Sidi-Ali-Bounab, relevant de Tadmaït, une région située à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la ville de Tizi Ouzou, a-t-on appris hier de sources sécuritaires locales. Selon notre source, les cinq terroristes ont été abattus au cours d'une embuscade tendue dans la soirée de samedi par les militaires qui ont pu récupérer cinq armes de type kalachnikov à la fin de cette opération déclenchée sur la base de renseignements faisant état de la présence, dans la région, d'un important groupe terroriste qui voulait transiter par le village Ihidoussen pour rallier les maquis de Draâ El-Mizan. L'accrochage entre les acolytes de Droukdel et les soldats de l'ANP aura duré un peu plus d'une heure, a indiqué notre source, tout en précisant qu'aucun des cinq corps de ces terroristes n'est encore identifié. L'opération d'identification devait commencer en fin de journée hier à la morgue du CHU Nedir-Mohamed vers laquelle devaient être acheminés les cinq corps. Il est à noter que l'élimination de ce groupe intervient après une longue série d'attaques terroristes qui a ciblé récemment, dans plusieurs localités de la wilaya de Tizi Ouzou, les forces de sécurité, particulièrement les troupes de l'ANP ayant fait plusieurs morts et blessés dans ses rangs. Pour rappel, début juin, un attentat à la bombe a fait un mort parmi les gardes communaux et deux blessés parmi les militaires à Mizrana, une localité relevant de la daïra de Tigzirt, au nord de la wilaya de Tizi Ouzou, puis, le 18 juin, un véhicule de la police fut attaqué sur la route de Béni Douala, en plein jour. Deux blessés parmi les policiers ont été dénombrés. Moins de dix jours après, un autre attentat à la bombe fait un mort et deux blessés parmi les militaires près du village Isoumathen, dans la région d'Azzefoun, et le lendemain un autre attentat à double explosion fait six blessés graves parmi les soldats sur la RN12, précisément à la sortie de l'hôpital d'Azazga. Samir LESLOUS