La commission de discipline de la Ligue nationale de football au cours de sa réunion hebdomadaire, tenue dimanche, a tranché les deux dossiers brûlants ayant trait aux graves incidents ayant émaillé les matches ESM-MCO et OMA- USMBA. Ainsi, la commission de la LNF a décidé de donner match perdu pour les quatre clubs. Une sanction inédite de la LNF qui veut pénaliser les quatre galeries, coupables de graves dérapages (selon les rapports établis par les arbitres et les délégués de matches) qui ont causé plusieurs blessés et des dégâts matériel considérables. N'ayant pas encore trouvé de remède à ce problème de violence, les responsables de l'instance de Dar El-Beïda changent visiblement de stratégie en punissant les deux parties, dans l'espoir de trouver la parade devant ce phénomène qui ne fait que miner notre sport roi. Espérons que cette nouvelle démarche parviendra à calmer les esprits. La commission de discipline a prononcé également de lourdes sanctions à l'encontre des équipes concernées. En effet, le MC Oran jouera ses prochains matches du championnat à domicile sans public, étant sanctionné par trois matches à huis clos. Son dernier adversaire, l'ES Mostaganem, a écopé d'un match à huis clos. Pour l'autre match, disputé à Arzew entre l'Olympique local et l'USM Bel-Abbès, arrêté en première période à cause de bagarres entre les deux galeries, l'équipe visiteuse, à savoir l'USMBA, a écopé de trois matches à huis clos, tandis que l'OM Arzew a été sanctionné à évoluer deux matches sans public. USMAn - USMB : homologué dans son résultat La Ligue nationale de football a également rendu son verdict au sujet de la rencontre arrêtée de première division ayant mi aux prises, pour le compte de la troisième journée, l'USM Annaba avec l'USM Blida. La commission de discipline a, en effet, logiquement homologué le match dans son résultat, c'est-à-dire la victoire de l'équipe visiteuse l'USMB 1 à 0, et ce, après avoir étudié le dossier des incidents ayant poussé l'arbitre Mehidi à siffler la fin de la partie à la 86'. Celui-ci a, rappelons-le, jugé que les conditions sécuritaires n'étaient pas réunies pour aller au terme de la partie, à cause d'un jet nourri de pierres et de projectiles ayant entraîné la blessure de l'arbitre assistant. Il n'a de ce fait qu'appliqué la réglementation qui lui donne les prérogatives d'interrompre la partie dans le cas où il juge le manque de sécurité. M. B.